20 Octobre 2018. FR. Italie / Sicile : Etna , Un flanc de l’Etna se déplace latéralement. Nous faisons le point.

20 Octobre 2018.

 

Italie / Sicile , Etna :

Un flanc de l’Etna se déplace latéralement. Nous faisons le point. par Alessandro Bonforte, Francesco Guglielmino, Giuseppe Puglisi

Un article sur les résultats des mesures de déformation du sol effectuées sur le fond marin devant le volcan Etna a récemment été publié dans la revue scientifique Science Advances. Les mesures ont mis en évidence l’existence d’un lent mouvement vers l’Est qui affecte également la pente submergée du volcan. Cette découverte a provoqué un tollé médiatique, tant pour l’impact international du magazine, pour le sujet en question, que pour le lent glissement vers la mer du flanc oriental du volcan, un fait déjà connu depuis des décennies. Cet aspect a précisément été amplifié de manière exagérée par certains médias qui ont rapporté les informations, en particulier sur le Web, en insistant sur l’aspect catastrophique du phénomène et en faisant l’hypothèse d’un possible effondrement de toute la pente et d’un tsunami qui pourrait s’ensuivre. Ce scénario est un événement extrême et, en tant que tel, hautement improbable. Nous entendons ici clarifier le phénomène géologique complexe, étudié depuis des décennies, que l’étude des chercheurs allemands de GEOMAR et des chercheurs italiens de l’INGV Osservatorio Etneo a contribué à mieux faire connaître (figure 1).

Figure 1 – Classification structurelle de la zone à l’étude. Le rectangle orange indique la zone dans laquelle le réseau de mesure des mouvements lents du fond marin a été installé. Figure tirée de Urlaub et al. (2018).

Que l’ Etna soit intéressé par un mouvement « latéral » est connu depuis de nombreuses années. Les premières hypothèses ont été formulées dans les années 80, à partir de preuves purement géologiques, à partir de l’étude des failles qui coupent le secteur Est du volcan, de l’analyse des affleurements magmatiques le long des murs de la Valle del Bove, de l’hypothèse de la formation de la même Valle del Bove et le Rift du Nord-Est et de l’étude des gisements affleurants le long du versant Est du volcan. De nombreux chercheurs ont proposé des modèles pour expliquer la dynamique de ce flanc sur une base géologique et structurelle.
Seules les techniques de mesure de déformation du sol par satellite (GPS – Système de positionnement global – et Interférométrie RSO – Radar à synthèse d’ouverture) ont permis de confirmer que la face orientale du volcan et une partie méridionale se déforment presque continuellement. montrant une composante de translation claire, principalement vers l’Est et le Sud-Est, ainsi que des compressions et des soulèvements sur le bord méridional du volcan. À partir des années 1990, les mesures de déformation du sol ont mis en évidence cette dynamique du sol, en la définissant avec une précision croissante (Figures 2 et 3).

Figure 2 – Vitesse moyenne de déplacement (en cm / an) mesurée par des campagnes de mesures GPS sur divers points situés sur le flanc Est de l’Etna de 1997 à 1998 (à gauche, figure a) et de 1998 à 2001 (à droite, b). La longueur des flèches est proportionnelle à la vitesse, selon l’échelle indiquée. Le cercle à la fin de chaque flèche représente l’erreur de mesure. Les rectangles indiquent la projection en plan de la géométrie des premiers modèles mathématiques qui tentent de simuler et de définir la surface hypothétique de séparation sous la pente en mouvement, à partir du modèle proposé dans le travail à partir duquel la figure a été prise (Bonforte et Puglisi 2006).

Figure 3 – La figure montre une section E-W de l’Etna avec les vitesses de déplacement mesurées. La longueur des flèches est proportionnelle à la vitesse, selon l’échelle indiquée. Les lignes épaisses représentent l’extension en coupe des premiers modèles mathématiques de la surface de séparation hypothétique au-dessous de la pente en mouvement. La ligne courbe en pointillés est une hypothèse sur la manière dont la surface de séparation réelle approximée par les modèles analytiques pourrait être. Figure extraite de Bonforte et Puglisi (2006).

Globalement, on peut affirmer aujourd’hui que nous observons un mouvement glissant vers la côte avec une composante horizontale prédominante vers l’Est et le Sud-Est dont la vitesse moyenne est de 2 à 3 cm par an et une composante verticale (abaissement) de plus petite entité. Localement et temporairement, il peut y avoir des inversions (soulèvement) liées aux structures tectoniques (Timpe di Acireale).
Dès les premières observations directes, grâce à des mesures GPS, la complexité réelle du mouvement du flanc Est apparue, segmentée en plusieurs blocs présentant des vitesses différentes et séparée par des structures, souvent responsables de la sismicité de ce secteur (figure 4). Le secteur se déplaçant vers l’Est du volcan est limité au Nord par le système de failles de Pernicana, tandis qu’au Sud il s’atténue progressivement pour s’étendre sur un faisceau de failles couvrant tout le flanc Sud-Est, jusqu’à la partie nord de la ville de Catane.

Figure 4 – Première définition des blocs cinématiques dans lesquels le flanc Est de l’Etna semble être subdivisée, sur la base des mesures des mouvements obtenues de 1997 à 1998 avec des campagnes de mesures GPS. La longueur des flèches est proportionnelle à la vitesse, selon l’échelle indiquée. Le cercle à la fin de chaque flèche représente l’erreur de mesure. Figure extraite de Bonforte et Puglisi (2006).

Les techniques de télédétection SAR ont par la suite permis de définir de manière toujours plus détaillée la géométrie et la dynamique des différentes structures constituant la pente instable (figure 5).

Figure 5 – Schéma et nomenclature des blocs dans lesquels le bâtiment volcanique est fragmenté (mis en évidence par les différentes couleurs en transparence) et les principales failles (lignes noires) sur lesquelles ils s’écoulent, avec la cinématique relative (flèches blanches pour les blocs et flèches noires) pour les défauts) mesurés par les observations de l’interférométrie par satellite SAR. Figure tirée de Bonforte et al. (2011).

Au fil du temps, le mouvement du flanc oriental de l’Etna a montré des accélérations souvent liées à des éruptions (figure 6), mais il a été observé que cela persistait même lorsque l’activité volcanique était faible ou absente.

Figure 6 – Détail des observations sur la faille de Pernicana. En haut de la carte, les mouvements observés aux points de mesure GPS de 1997 à 2005, où la longueur des flèches est proportionnelle à la vitesse, selon l’échelle indiquée. Il convient de noter que, sur les points situés au nord de la faille, aucun mouvement n’a été mesuré, tandis que vers le sud, la pente s’est déplacée vers le sud-est de plus d’un mètre. Dans les graphiques du bas, il est indiqué quelle part du mouvement observé de 1997 à 2005 a coïncidé avec l’éruption de 2002-2003. Figure tirée de Bonforte et al. (2007).

Les mesures de déformation du sol, associées aux connaissances géologiques, ont permis de développer de nouvelles hypothèses ainsi que les premiers modèles mathématiques sur les mécanismes et les causes du mouvement observé. Le projet FLANK, financé par le Département de la protection civile nationale, auquel ont participé de nombreux universitaires italiens et étrangers de 2008 à 2010, a également contribué à l’étude de la dynamique des flancs de l’Etna.
Tous les modèles proposés au cours des années pour expliquer la dynamique des flancs de l’Etna reposent sur l’hypothèse selon laquelle le mouvement est principalement causé par l’action de deux forces: 1) la gravité et 2) la poussée du magma, chacune plus ou moins grande à mesure que les modèles changent. De plus, la tectonique régionale influence également la dynamique du flanc. Cependant, il existe encore plusieurs interprétations sur la géométrie possible et sur les caractéristiques mécaniques des structures qui produisent ces déformations en profondeur.

Le mouvement du flanc oriental de l’Etna a été vérifié et partagé par la communauté scientifique. Le débat scientifique s’est concentré sur l’épaisseur, les volumes et la dynamique de la partie de la croûte terrestre concernée, en essayant de comprendre les rôles mutuels de la gravité, des mouvements de magma. et de la tectonique sur le déclanchement et le contrôle de l’instabilité de ce côté de l’Etna. L’une des preuves les plus importantes, résultant de décennies de mesures et d’observations, est que, en dehors des périodes caractérisées par des éruptions de flanc, la vitesse de déplacement augmente vers la périphérie Est du volcan. En d’autres termes, les vitesses plus élevées sont généralement mesurées le long de la côte. Cela a toujours laissé des questions sur la manière dont le mouvement se propage dans la partie submergée du volcan, dans quelle mesure et à quelle distance.

Des études antérieures sur la géophysique marine avaient déjà révélé des preuves morphologiques claires de glissements de terrain sur le fond marin de l’Etna, corroborant l’hypothèse selon laquelle, au moins dans le passé, l’instabilité s’étendait bien au-delà de la côte de l’Etna. Cependant, il n’existait toujours pas d’éléments (mesures et observations directes) permettant d’établir si cette instabilité de la partie immergée était active et dans quelle mesure.
L’étude intitulée « Effondrement gravitationnel du flanc Sud-Est de l’Etna », qui vient de paraître dans Science Advances, est le fruit d’une collaboration fructueuse entre des chercheurs de l’institut de recherche océanographique GEOMAR de Kiel, en Allemagne, et des chercheurs de l’INGV-Osservatorio Etneo de Catane. ajoute de nouvelles observations pour répondre à ces questions. En particulier, ce travail fournit pour la première fois une mesure directe des déformations survenues le long d’une faille sous-marine. Cette faille est située près du canyon de Catane, une profonde vallée sous-marine qui s’étend de la côte Nord de la ville de Catane jusqu’à la plaine abyssale. Des études antérieures avaient suggéré qu’elle pourrait être reliée aux structures qui délimitent le versant en mouvement de l’ Etna (figures 7 et 8).

Figure 7 – Schéma de l’ensemble de la partie orientale de l’Etna, y compris la partie immergée, avec les principales structures qui le segmentent et sa cinématique: PF, Pernicana; RF, Ragalna; CF, Calcerana; TMF, Tremestieri; TCF, Trecastagni; FF, Fiandaca; ARF, Acireale; STF, S. Tecla; MF, Moscarello; SLF, S. Leonardello; RF, Ragalna. HVB: « corps à grande vitesse », structure plus rigide des roches environnantes, identifiée par la prospection d’une activité sismique active. 1, défauts avec cinématique relative; 2, d’autres caractéristiques structurelles ne montrant aucune évidence à la surface mais déduites des déformations du sol; 3, principales pentes morphologiques sous-marines; 4, pentes de glissement de terrain; 5, zones de rift; 6, surfaces de séparation déduites des données de déformation du sol. Figure tirée de da Azzaro et al. (2013).

Figure 8 – Détail et section du canyon de Catane dans la région où le réseau sous-marin a été installé. La figure (a) ci-dessus montre la morphologie du fond marin sur la carte; la figure (b) montre le profil sismique actif, le long de la section indiquée en rouge sur la carte, mettant en évidence la structure interne du corps rocheux, avec l’interprétation des structures qui l’ont découpée (en rouge); la figure (c) montre l’amplitude du signal sismique réfléchi. La structure proposée en rouge dans la figure (b) pourrait être la continuation de la faille Acitrezza.

Les chercheurs ont installé un réseau de capteurs sur le fond marin à une profondeur de 1 200 mètres et à une distance de plus de 10 kilomètres de la côte de l’Etna, donc à une distance significative du volcan. C’est précisément le caractère exceptionnel de cette entreprise scientifique et technologique qui a suscité le grand intérêt avec lequel la publication des résultats a également été acceptée sur les supports traditionnels. Les capteurs ont mesuré les mouvements sur le fond marin à l’aide d’ondes acoustiques et ont acquis des données toutes les 90 minutes d’avril 2016 à juillet 2017. Le réseau de capteurs a donc permis de mesurer une déformation du flanc immergé d’environ 4 cm, compatible avec celle mesurée à la même période par les techniques de géodésie de l’ Etna (figure 9).

Figure 9 – Variations de distance mesurées dans le temps entre les capteurs du réseau sous-marin. La carte du réseau est affichée en bas à droite. En haut, les variations entre les capteurs 3 et 4 (à gauche) et entre les capteurs 4 et 5 (à droite). Sur la ligne centrale, il est montré qu’entre les capteurs 2 et 5 et entre les capteurs 1 et 4 (lignes qui ne traversent pas le défaut) ne mesure aucune variation. Le graphique en bas à gauche montre un détail de la période au cours de laquelle se produit la déformation observée. Figure modifiée par Urlaub et al. (2018)

En particulier, les mesures interférométriques SAR, intégrées aux mesures GPS et aux mesures du réseau sous-marin, ont permis de préciser comment les déformations du sol du flanc Sud-Est de l’Etna s’étendent entre la partie émergée et la partie immergée. Des mesures sur terre et au large (en mer) ont montré que sur l’Etna, cette déformation est divisée en deux directions principales: la faille d’Acitrezza et les failles de Timpe (y compris celle de S. Leonardello, figure 10).

Figure 10 – Déformations (mouvement vers l’est) observées dans la partie émergée de la télédétection SAR. La distribution des déplacements mesurés sur la carte est illustrée à gauche en fonction des couleurs indiquées sur l’échelle. À droite, les déplacements selon les deux profils A-A ‘et B-B’ indiqués sur la carte de gauche en passant par la faille d’Acitrezza (A-A ‘) et la faille de S. Leonardello (B-B’). : le saut est évident là où les profils croisent les deux structures. Figure tirée de Urlaub et al., (2018).

Si, à l’avenir, de nouvelles mesures dans des zones plus étendues des fonds marins devant l’Etna confirment les observations, jusqu’à présent, il serait évident que la dynamique des flancs de l’Etna est liée à un phénomène plus vaste, qui concernerait en profondeur une partie importante de la croûte continentale  bien au-dessous du seul bâtiment volcanique, prolongeant l’instabilité en surface non seulement à la partie émergée, mais également du côté sous-marin.

Dans tous les cas, la dynamique du magma interfère avec le processus gravitationnel général et dominant pour au moins deux raisons: 1) le mouvement continu vers l’est d’une partie importante de la croûte continentale conduirait à l’affaiblissement et à l’extension de la partie la plus superficielle de la croûte, favorisant l’ascension du magma; 2) de grands événements intrusifs de nouveau magma dans l’édifice volcanique fourniraient une poussée supplémentaire et une accélération du flanc conséquente, comme observé dans le cas de l’éruption du rift Nord-Est de 2002, au moins dans la partie émergée du volcan (Figure 6).

Et dans tout cela, qu’est-ce que le tsunami a à voir avec ça? Certains tsunamis peuvent être générés par des glissements de terrain provoqués par l’instabilité des pentes volcaniques, comme l’a confirmé ce qui s’est passé sur Stromboli en décembre 2002. Cependant, la seule hypothèse avancée d’un tsunami généré par l’Etna fait référence au phénomène éventuel qui serait généré. au moment de la formation de la Valle del Bove, il y a environ 10 000 ans, même s’il n’existe aucune preuve univoque de cet événement. Dans l’état actuel des connaissances, les tsunamis qui ont frappé la côte Est de la Sicile sont exclusivement liés à l’activité sismique et non à des glissements de terrain causés par l’instabilité de l’Etna (voir le catalogue euro-méditerranéen des tsunamis). Sur l’ensemble du plan théorique, si le glissement rapide hypothétique de tout le flanc du volcan se produisait, un tsunami de taille considérable pourrait être généré, mais il n’est pas possible, à l’état actuel des connaissances, d’estimer si un tel phénomène pourrait se produire. D’autre part, l’INGV et la Direction de la protection civile ont déjà pris en compte le risque de tsunami en Méditerranée avec l’activation du Centre d’alerte aux tsunamis et une table technique conclue en mai 2018, dédiée à la capacité de génération de tsunamis à partir de volcans entièrement ou partiellement sous-marins.
Les clameurs injustifiées soulevées par les spéculations des médias sur un tsunami improbable provoqué par l’instabilité aux côtés de l’Etna serviront, espérons-le, de stimulant pour de futures études sur la dynamique des fonds marins au large de la côte de l’Etna.

Source : INGV Vulcani. https://ingvvulcani.wordpress.com/2018/10/18/un-fianco-delletna-si-muove-lateralmente-facciamo-il-punto/?fbclid=IwAR36WqDl6mtrhwX1cqFN74A8LtQyhvN5ttzvg1fjEmp7wnw1f1CSlpOo_rs.

Photos : Gio Giusa.

October 20 , 2018. EN. Italy / Sicily : Etna , A flank of Etna moves laterally. We make the point.

October 20 , 2018.

 

Italy / Sicily , Etna :

A flank of Etna moves laterally. We make the point. by Alessandro Bonforte, Francesco Guglielmino, Giuseppe Puglisi

An article on the results of soil deformation measurements made on the seabed in front of the Etna volcano was recently published in the scientific journal Science Advances. Measurements have shown a slow eastward movement that also affects the submerged slope of the volcano. This discovery provoked a media outcry, both for the magazine’s international impact, for the subject in question, and for the slow sliding towards the sea of ​​the eastern flank of the volcano, a fact already known for decades. This aspect has been exaggerated by some media that have reported information, especially on the Web, stressing the catastrophic aspect of the phenomenon and assuming a possible collapse of the entire slope and a tsunami that could ensue. This scenario is an extreme event and, as such, highly unlikely. Here we intend to clarify the complex geological phenomenon, studied for decades, that the study of German GEOMAR researchers and Italian researchers of the INGV Osservatorio Etneo has helped to make better known (Figure 1).

Figure 1 – Structural classification of the study area. The orange rectangle indicates the area in which the seafloor slow motion measurement network has been installed. Figure from Urlaub et al. (2018).

That Etna is interested in a « lateral » movement has been known for many years. The first hypotheses were formulated in the 80s, from purely geological evidence, from the study of faults that cut the eastern sector of the volcano, from the analysis of magmatic outcrops along the walls of the Valle del Bove , the hypothesis of the formation of the same Valle del Bove and the Northeast Rift and the study of outcropping deposits along the eastern slope of the volcano. Many researchers have proposed models to explain the dynamics of this flank on a geological and structural basis.
Only satellite ground deformation measurement techniques (GPS – Global Positioning System – and SAR Interoperometry – Synthetic Aperture Radar) have confirmed that the eastern face of the volcano and a southern part deforms almost continuously. showing a clear translational component, mainly to the East and Southeast, as well as compressions and uprisings on the southern edge of the volcano. From the 1990s, soil deformation measurements revealed this soil dynamics, defining it with increasing precision (Figures 2 and 3).

Figure 2 – Average speed of movement (in cm / yr) measured by GPS measurement campaigns on various points on the east flank of Etna from 1997 to 1998 (left, figure a) and from 1998 to 2001 (at right, b). The length of the arrows is proportional to the speed, according to the scale indicated. The circle at the end of each arrow represents the measurement error. The rectangles indicate the projection in plan of the geometry of the first mathematical models which try to simulate and define the hypothetical surface of separation under the slope in movement, starting from the model proposed in the work from which the figure was taken (Bonforte and Puglisi 2006).


Figure 3 – The figure shows an E-W section of Etna with measured movement speeds. The length of the arrows is proportional to the speed, according to the scale indicated. The thick lines represent the sectional extension of the first mathematical models of the hypothetical separation surface below the moving slope. The dashed curve line is an assumption about how the actual separation area approximated by analytical models could be. Figure extracted from Bonforte and Puglisi (2006).

Overall, we can say today that we are observing a sliding movement towards the coast with a predominant horizontal component towards the East and the South-East whose average speed is 2 to 3 cm per year and a vertical component (lowering) of smaller entity. Locally and temporarily, there may be inversions (uplift) related to tectonic structures (Timpe di Acireale).
From the first direct observations, thanks to GPS measurements, the real complexity of the movement of the East flank appeared, segmented into several blocks with different speeds and separated by structures, often responsible for the seismicity of this sector (Figure 4). The area moving east of the volcano is limited to the north by the Pernicana fault system, while in the south it gradually decreases to extend over a fault bundle covering the entire south-east flank, up to ‘to the northern part of the city of Catania.

Figure 4 – First definition of kinematic blocks in which the eastern flank of Etna seems to be subdivided, based on the measurements of movements obtained from 1997 to 1998 with GPS measurement campaigns. The length of the arrows is proportional to the speed, according to the scale indicated. The circle at the end of each arrow represents the measurement error. Figure extracted from Bonforte and Puglisi (2006).

SAR remote sensing techniques subsequently allowed the geometry and dynamics of the various structures constituting the unstable slope to be defined in ever greater detail (Figure 5).

Figure 5 – Diagram and nomenclature of the blocks in which the volcanic building is fragmented (highlighted by the different colors in transparency) and the main faults (black lines) on which they flow, with relative kinematics (white arrows for black blocks and arrows) for defects) as measured by observations of SAR satellite interferometry. Figure from Bonforte et al. (2011).

Over time, the movement of the eastern flank of Etna showed accelerations often related to eruptions (Figure 6), but it was observed that this persisted even when volcanic activity was weak or absent.

Figure 6 – Detail of the observations on the Pernicana fault. At the top of the map, the movements observed at the GPS measurement points from 1997 to 2005, where the length of the arrows is proportional to the speed, according to the scale indicated. It should be noted that on the points north of the fault, no movement was measured, while to the south, the slope moved to the southeast by more than one meter. In the lower charts, it is shown how much of the movement from 1997 to 2005 coincided with the 2002-2003 eruption. Figure from Bonforte et al. (2007).

The soil deformation measurements, combined with the geological knowledge, made it possible to develop new hypotheses as well as the first mathematical models on the mechanisms and causes of the movement observed. The FLANK project, funded by the Department of National Civil Protection, in which many Italian and foreign academics participated from 2008 to 2010, also contributed to the study of the dynamics of the flanks of Etna.

All models proposed over the years to explain the dynamics of the flanks of Etna are based on the assumption that the movement is mainly caused by the action of two forces: 1) gravity and 2) magma thrust, each larger or smaller as the models change. In addition, regional tectonics also influences flank dynamics. However, there are still several interpretations about the possible geometry and the mechanical characteristics of the structures that produce these deformations in depth.

The movement of the eastern flank of Mount Etna has been verified and shared by the scientific community. The scientific debate focused on the thickness, volumes and dynamics of the part of the Earth’s crust, trying to understand the mutual roles of gravity, magma movements. and tectonics on the triggering and control of instability on this side of Etna. One of the most important evidences, resulting from decades of measurements and observations, is that, apart from periods characterized by flank eruptions, the speed of movement increases towards the eastern periphery of the volcano. In other words, higher speeds are usually measured along the coast. This has always left questions about how the movement propagates in the submerged part of the volcano, how far and how far.

Previous studies on marine geophysics have already revealed clear morphological evidence of landslides on the seafloor of Etna, supporting the hypothesis that, at least in the past, instability extended well beyond from the Etna coast. However, there were still no elements (measurements and direct observations) to establish whether this instability of the submerged part was active and to what extent.
The study entitled « Gravitational Collapse of the Southeast Flank of Mount Etna », just published in Science Advances, is the fruit of a fruitful collaboration between researchers from the GEOMAR Ocean Research Institute in Kiel, Germany , and researchers from the INGV-Osservatorio Etneo of Catania. adds new observations to answer these questions. In particular, this work provides for the first time a direct measurement of deformations occurring along an underwater fault. This fault is located near the canyon of Catania, a deep underwater valley that extends from the north coast of the city of Catania to the abyssal plain. Previous studies had suggested that it could be related to the structures that delineate the moving Etna slope (Figures 7 and 8).

Figure 7 – Diagram of the whole of the eastern part of Etna, including the submerged part, with the main structures that segment it and its kinematics: PF, Pernicana; RF, Ragalna; CF, Calcerana; TMF, Tremestieri; TCF, Trecastagni; FF, Fiandaca; ARF, Acireale; STF, S. Tecla; MF, Moscarello; SLF, S. Leonardello; RF, Ragalna. HVB: « high-speed body », a more rigid structure of surrounding rocks, identified by prospecting for active seismic activity. 1, defects with relative kinematics; 2, other structural features showing no evidence at the surface but deduced from the deformations of the soil; 3, main underwater morphological slopes; 4, landslide slopes; 5, rift zones; 6, separation surfaces deduced from the soil deformation data. Figure from da Azzaro et al. (2013).

Figure 8 – Detail and section of Catania Canyon in the area where the underwater network was installed. Figure (a) above shows the morphology of the seabed on the map; Figure (b) shows the active seismic profile, along the section indicated in red on the map, highlighting the internal structure of the rocky body, with the interpretation of the structures that cut it (in red); Figure (c) shows the amplitude of the reflected seismic signal. The structure proposed in red in figure (b) could be the continuation of the Acitrezza fault.

The researchers installed a network of sensors on the seabed at a depth of 1,200 meters and at a distance of more than 10 kilometers from the Etna coast, therefore at a significant distance from the volcano. It is precisely the exceptional character of this scientific and technological enterprise that has aroused the great interest with which the publication of results has also been accepted on traditional media. The sensors measured the seafloor movements using acoustic waves and acquired data every 90 minutes from April 2016 to July 2017. The sensor network thus made it possible to measure a deformation of the submerged sidewall. about 4 cm, compatible with that measured at the same time by etna geodesy techniques (Figure 9).

Figure 9 – Distance variations measured over time between the sensors of the submarine network. The network map is displayed at the bottom right. At the top, the variations between the sensors 3 and 4 (on the left) and between the sensors 4 and 5 (on the right). On the center line, it is shown that between sensors 2 and 5 and between sensors 1 and 4 (lines that do not pass through the fault) does not measure any variation. The chart at the bottom left shows a detail of the period during which the observed deformation occurs. Figure modified by Urlaub et al. (2018)

In particular, SAR interferometric measurements, integrated in GPS measurements and measurements of the submarine network, made it possible to specify how the deformations of the soil of the south-east flank of Etna extend between the emerged part and the submerged part. . Measurements on land and offshore (at sea) have shown that on Etna, this deformation is divided into two main directions: the Acitrezza fault and Timpe faults (including that of S. Leonardello, Figure 10) .

Figure 10 – Deformations (eastward motion) observed in the emerged part of SAR remote sensing. The distribution of the displacements measured on the map is illustrated on the left according to the colors indicated on the scale. On the right, the displacements according to the two profiles A-A ‘and B-B’ indicated on the map on the left while passing by the fault of Acitrezza (A-A ‘) and the fault of S. Leonardello (B-B’). : the jump is obvious where the profiles cross the two structures. Figure from Urlaub et al. (2018).

If, in future, new measurements in larger areas of the seabed in front of Mount Etna confirm the observations, so far it would be obvious that the dynamics of the flanks of Mount Etna is linked to a larger phenomenon , which would deeply affect a significant portion of the continental crust well below the only volcanic building, prolonging surface instability not only in the emerged part, but also on the undersea side.
In all cases, magma dynamics interferes with the general and dominant gravitational process for at least two reasons: 1) the continued eastward movement of a significant portion of the continental crust would lead to weakening and extension of the most superficial part of the crust, favoring the rise of the magma; 2) Large intrusive events of new magma in the volcanic edifice would provide additional thrust and consequent flank acceleration, as observed in the case of the 2002 Northeast Rift eruption, at least in the volcano’s emerged part. (Figure 6).

And in all of this, what does the tsunami have to do with that? Some tsunamis can be generated by landslides caused by the instability of volcanic slopes, as confirmed by what happened on Stromboli in December 2002. However, the only hypothesis of a tsunami generated by Etna refers to the eventual phenomenon that would be generated. at the time of the formation of the Valle del Bove, about 10,000 years ago, although there is no unambiguous proof of this event. In the current state of knowledge, the tsunamis that hit the east coast of Sicily are exclusively related to seismic activity and not to landslides caused by the instability of Etna (see the Euro-Mediterranean catalog tsunamis).

On the whole theoretical plane, if the hypothetical rapid shift of the entire flank of the volcano occurred, a tsunami of considerable size could be generated, but it is not possible, at the current state of knowledge, to estimate if such a phenomenon could occur. On the other hand, the INGV and the Directorate of Civil Protection have already taken into account the risk of tsunami in the Mediterranean with the activation of the Tsunami Warning Center and a technical table concluded in May 2018, dedicated to the capacity of tsunami generation from fully or partially submarine volcanoes.

Unjustified clamor raised by media speculation about an unlikely tsunami caused by the instability in the Etna sides will, hopefully, stimulating for future studies on the dynamics of the seabed off the coast of Etna.

Source : INGV Vulcani. https://ingvvulcani.wordpress.com/2018/10/18/un-fianco-delletna-si-muove-lateralmente-facciamo-il-punto/?fbclid=IwAR36WqDl6mtrhwX1cqFN74A8LtQyhvN5ttzvg1fjEmp7wnw1f1CSlpOo_rs.

Photos : Gio Giusa.

October 20 , 2018. EN. Alaska : Véniaminof , La Réunion : Piton de la Fournaise , Chile : Osorno , Indonesia : Anak Krakatau .

October 20 ,  2018.

 

 

Alaska , Véniaminof :

56°11’52 » N 159°23’35 » W,
Summit Elevation 8225 ft (2507 m)
Current Volcano Alert Level: WATCH
Current Aviation Color Code: ORANGE

Low-level eruptive activity continues at the intracaldera cone of Veniaminof volcano. Analysis of recent satellite data indicates the western part of the lava flow field on the south flank of the intracaldera cone remains active. Satellite data have shown elevated surface temperatures throughout the week. Views of the volcano from the FAA web camera in Perryville showed persistent steam emissions. Emissions on October 18 were particularly robust with a plume dominated by steam extending up to 30 km to the northeast. Analysis of satellite data indicates that this plume was also accompanied by SO2 and possibly minor ash. Relatively continuous seismic tremor has been occurring throughout the week, further indicating that effusion of lava is continuing.

Mount Veniaminof volcano is an andesitic stratovolcano with an ice-filled 10-km diameter summit caldera located on the Alaska Peninsula, 775 km (480 mi) southwest of Anchorage and 35 km (22 mi) north of Perryville. Veniaminof is one of the largest (~300 cubic km; 77 cubic mi) and most active volcanic centers in the Aleutian Arc and has erupted at least 13 times in the past 200 years. Recent significant eruptions of the volcano occurred in 1993-95, 2005, and 2013. These were Strombolian eruptions that produced lava fountains and minor emissions of ash and gas from the main intracaldera cone. During the 1993-95 activity, a small lava flow was extruded, and in 2013, five small lava flows effused from the intracaldera cone over about five months. Minor ash-producing explosions occurred nearly annually between 2002 and 2010. Previous historical eruptions have produced ash plumes that reached 20,000 ft above sea level (1939 and 1956) and ash fallout that blanketed areas within about 40 km (25 mi) of the volcano (1939).

Source : AVO

Photo : Peterson, Mari

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Activity bulletin from Friday 19 October 2018 at 15:45 (local time).

The eruption started on September 15th at 4:25 am local time continues. The intensity of the volcanic tremor (indicator of eruptive intensity at the surface) is still very slightly decreasing.

– No volcano-tectonic earthquake was recorded during the day of 18 October, nor during the current day.
– Inflation (swelling) of the building is always recorded. This inflation reflects the pressurization of a localized source beneath the summit craters (Bory-Dolomieu) at a depth of 1-1.5 km, related to the recharge of the superficial reservoir by deeper magma.
– The surface flow rates could not be estimated today because of lava flows that are too weak at the surface and significant cloud cover on site.
– No field reconnaissance has been done today.

Alert level: Alert 2-2 – Eruption in the Enclos .

Source et photo : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-vendredi-19-octobre-2018-a-15h45-heure-locale

 

Chile, Osorno :

During this period, 77 seismic events were recorded, of which 72 were classified as long period type events (LP) in relation to the dynamics of the fluids inside the volcano and / or with the glacial dynamics. The larger magnitude event had reduced displacement values ​​(DRC) equal to 5.4 cm2. In addition, it has been classified 5 volcano_tectonic (VT) type events, associated with the fracturing of rigid materials. The event of greatest energy had a local magnitude (ML) equal to M 1.2 and was located 1.1 km north – northwest of the crater at a depth of 4.4 km.
Surveillance camera images did not show any superficial activity when weather conditions allowed observation.
The indications of the electronic inclinometers did not reveal any changes in relation to changes in the internal dynamics of the volcano.

No emissions of sulfur dioxide (SO2) to the atmosphere in the volcano area have been reported, according to data published by the Ozone Monitoring Instrument (OMI) Sulfur Dioxide Group (http: / /so2.gsfc.nasa.gov/) and the National Satellite Environment and Information Data (NESDIS) (http: // satepsanoine nesdis.noaa.gov) ..
No thermal warnings have been reported in the volcano-associated area, according to data processed by Infrared, a means of observing volcanic activity (Mirova) (http://www.mirovaweb.it/) and MODVOLC (http : //modis.higp.hawaii.edu/).

Seismicity has decreased, both in terms of energy and number of earthquakes per day. As a result, local magnitude (ML) earthquakes greater than M 3.0 were not recorded. In this context, the activity trend shows stable behavior tending toward the base level of activity of the volcano.

For the above, the volcanic alert is reduced to the level:
GREEN LEVEL: Changes in the behavior of volcanic activity – Probable time for an eruption: WEEKS / MONTH.

Source : Sernageomin.

 

Indonesia , Anak Krakatau :

Level II Activity Level (WASPADA). Anak Krakatau (338 m) has experienced an increase in volcanic activity since 18 June 2018.
Since yesterday and until this morning, the volcano was visually covered with mist. The winds were weak and oriented towards North and East. The smoke from the crater is not observed.

Through a seismographic recording of 19 October 2018, it was noted:
63 earthquakes of eruption
5 deep volcanic earthquakes
12 shallow volcanic earthquakes
Continuous tremor signal of amplitude 2 to 55 mm (dominant value 10 mm)

Recommendation: People / tourists are not allowed to approach within a radius of 2 km around the crater.

VONA: The latest VONA message received the color code ORANGE, published on September 22, 2018 at 6:56, for an eruption with ash column height of approximately 538 m above sea level or approximately 200 m above the summit. The column of ashes was moving south.

 

A message from Sylvain Chermette, 80 jours Voyages :  https://80joursvoyages.com/

Hello,
As you probably know, we have a confirmed Eruption Express departure from 10th to 17th November in Krakatau, Indonesia.
As the Sangeang Api seems to be offering a good show, I am going to extend the stay with some guests for an Exploration Express trip to Sangeang Api the following week from 17 to 23/11.
You did not register for the stay at Karkatau, but maybe you would be interested to join us for this extension to Sangeang Api from 16 to 23/11 (France / France).
In this case do not hesitate to contact me so that I give you the additional information on this stay.

Source : PVMBG

Vidéo : Fobos Planet.

20 Octobre 2018. FR . Alaska : Veniaminof , La Réunion : Piton de la Fournaise , Chili : Osorno , Indonésie : Anak Krakatau .

20 Octobre 2018.

 

 

Alaska , Véniaminof :

56 ° 11’52 « N 159 ° 23’35 » W,
Élévation du sommet : 8225 pi (2507 m)
Niveau d’alerte volcanique actuel: ATTENTION
Code couleur de l’aviation actuel : ORANGE

L’activité éruptive de bas niveau continue sur le cône intra-caldera du volcan Veniaminof. L’analyse de données satellitaires récentes indique que la partie Ouest du champ de coulées de lave sur le flanc Sud du cône intra-caldera reste active. Les données satellitaires ont montré des températures de surface élevées tout au long de la semaine. Les vues du volcan de la caméra Web de la FAA à Perryville ont montré des émissions de vapeur persistantes. Les émissions du 18 octobre étaient particulièrement robustes avec un panache dominé par la vapeur s’étendant jusqu’à 30 km vers le Nord-Est. L’analyse des données satellitaires indique que ce panache était également accompagné de SO2 et éventuellement de faibles quantités de cendres . Des tremors sismiques relativement continus se sont produits tout au long de la semaine, ce qui indique en outre que l’épanchement de la lave se poursuit.

Le mont Veniaminof est un stratovolcan andésitique avec une caldeira de 10 km de diamètre et recouvert de glace situé dans la péninsule de l’Alaska, à 775 km au Sud-Ouest d’Anchorage et à 35 km au Nord de Perryville. Le Veniaminof est l’un des plus grands centres volcaniques de l’Arc des Aléoutiennes (environ 300 km cubes) et le plus actif. Il a fait l’objet d’une éruption au moins 13 fois au cours des 200 dernières années. De récentes éruptions importantes du volcan ont eu lieu en 1993-1995, 2005 et 2013. Il s’agissait d’éruptions stromboliennes qui ont produit des fontaines de lave et de légères émissions de cendres et de gaz depuis le cône intra-caldera principal. Au cours de l’activité de 1993-1995, une petite coulée de lave a été extrudée et, en 2013, cinq petites coulées de lave se sont épanchées du cône  pendant environ cinq mois. Des explosions mineures produisant des cendres ont eu lieu presque chaque année entre 2002 et 2010. Des éruptions historiques antérieures ont produit des panaches de cendres qui ont atteint 20 000 pieds au-dessus du niveau de la mer (1939 et 1956) et des retombées de cendres qui ont recouvert des zones situées à environ 40 km du volcan ( 1939).

Source : AVO

Photo : Peterson, Mari

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Bulletin d’activité du vendredi 19 octobre 2018 à 15h45 (Heure locale) .

L’éruption débutée le 15 septembre à 04h25 heure locale se poursuit. L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est toujours en très légère baisse  .

– Aucun séisme volcano-tectonique n’a été enregistré au cours de la journée du 18 octobre, ni au cours de la journée actuelle.
– Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond.
– Les débits en surface n’ont pas pu être estimés ce jour du fait de flux laviques trop faibles en surface et d’une couverture nuageuse importante sur site.
– Aucune reconnaissance de terrain n’a été effectuée ce jour.

Niveau d’alerte : Alerte 2-2 – Eruption dans l’Enclos.

Source et photo : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-vendredi-19-octobre-2018-a-15h45-heure-locale

 

Chili , Osorno :

Durant cette période , il a été enregistré 77 évènements sismiques , parmi lesquels 72 ont été classés comme évènements de type longue période ( LP) en relation avec la dynamique des fluides à l’intérieur du volcan et/ou avec la dynamique glaciaire . L’évènement de plus grande magnitude présentait des valeurs de déplacement réduits ( DRC) égales à 5,4 cm2. De plus , il a été classé 5 évènements de type volcano_tectoniques ( VT) , associés avec la fracturation de matériaux rigides . L’évènement de plus grande énergie présentait une magnitude locale( ML) égale à M 1,2 et a été localisé à 1,1 km au Nord- – Nord – Ouest du cratère , à une profondeur de 4,4 km.
Les images des caméras de surveillance n’ont pas mis en évidence d’activité superficielle , lorsque les conditions météorologiques ont permis l’observation.
Les indications des inclinomètres électroniques n’ont pas mis en évidence de modifications en relation avec des changements dans la dynamique interne du volcan.

Aucune émissions de dioxyde de soufre (S02) dans l’atmosphère dans la zone du volcan n’ ont été signalées, selon les données publiées par l’instrument de surveillance de l’ozone (OMI) Groupe de dioxyde de soufre (http://so2.gsfc.nasa.gov/ ) et les données nationales de l’environnement par satellite et d’information (NESDIS) (http: // satepsanoine nesdis.noaa.gov) ..
Aucune alerte thermique n’a été signalé dans la zone associée au volcan, selon les données traitées par infrarouge , moyen d’observation de l’activité volcanique (Mirova) (http://www.mirovaweb.it/) et MODVOLC (http://modis.higp.hawaii.edu/).

La sismicité a diminué , tant sur l’aspect énergie que sur le nombre de séisme par jour. Conséquemment , il n’a pas été enregistré de séismes de magnitudes locales ( ML) supérieures à M 3,0. Dans ce contexte , la tendance de l’activité montre un comportement stable tendant vers le niveau de base d’activité du volcan .

Pour ce qui précède, l’alerte volcanique est ramenée au niveau:
NIVEAU VERT: Changements dans le comportement de l’activité volcanique – Temps probable pour une éruption: SEMAINES / MOIS.

Source : Sernageomin.

 

Indonésie , Anak Krakatau :

Niveau d’activité de niveau II (WASPADA). L’ Anak Krakatau (338 m d’altitude) connait une augmentation de l’activité volcanique depuis le 18 juin 2018.
Depuis hier et jusqu’à ce matin, le volcan était visuellement couverts de brume. Les vents étaient faibles et orientés vers le Nord et l’Est. La fumée issue du cratère n’est pas observée.

À travers un enregistrement sismographique du 19 octobre 2018, il a été noté:
63 tremblements de terre d’éruption
5 séismes volcaniques profonds
12 tremblements de terre volcaniques peu profonds
Signal de tremor continu d’amplitude 2 à 55 mm ( valeur dominante 10 mm)

Recommandation: Les personnes / touristes ne sont pas autorisés à s’approcher  dans un rayon de 2 km autour du cratère.

VONA: Le dernier message VONA a reçu le code de couleur ORANGE, publié le 22 septembre 2018 à 6h56, relatif à une éruption dont la hauteur de la colonne de cendres se situait à environ 538 m au dessus du niveau de la mer ou environ 200 m au dessus du sommet. La colonne de cendres se déplaçait vers le sud.  

 

Un message de Sylvain Chermette , 80 Jours Voyages : https://80joursvoyages.com/

Bonjour,
Comme vous les savez sans doute, nous avons un départ Eruption Express confirmé du 10 au 17/11 au Krakatau en Indonésie.
Dans la mesure ou le Sangeang Api semble offrir actuellement un beau spectacle, je vais prolonger le séjour avec quelques clients pour un voyage Eruption Express de reconnaissance au Sangeang Api la semaine suivante du 17 au 23/11.
Vous ne vous êtes pas inscrits pour le séjour au Karkatau, mais peut-être seriez vous intéressés pour nous rejoindre pour cette extension au Sangeang Api du 16 au 23/11 (France/France).
Dans cette hypothèse n’hésitez pas à me contacter pour que je vous donne les informations complémentaires sur ce séjour.

Source : PVMBG

Vidéo : Fobos Planet.

October 19 , 2018. EN. La Réunion : Piton de la Fournaise , Colombia : Nevado del Ruiz , Chile : Puyehue – Cordon Caulle , Costa Rica : Turrialba .

October 19 , 2018.

 

 

La Réunion , Piton de la Fournaise : 

Activity Bulletin from Thursday, October 18, 2018 at 17:00 (local time).

The eruption started on September 15th at 4:25 am local time continues. The intensity of the volcanic tremor (indicator of surface eruptive intensity) is still very slightly decreasing (Figure 1).

Figure 1: Evolution of the RSAM (indicator of the volcanic tremor and the intensity of the eruption) between 04:00 (00h UTC) September 15 and 17:00 (13:00 UTC) October 18 on the seismic station FOR, located near the crater Chateau Fort (2000 m altitude on the southeast flank of the terminal cone). (© OVPF / IPGP)

– No volcano-tectonic earthquake was recorded during the day of 17 October or during the current day.
– Inflation (swelling) of the building is always recorded. This inflation reflects the pressurization of a localized source beneath the summit craters (Bory-Dolomieu) at a depth of 1-1.5 km, related to the recharge of the superficial reservoir by deeper magma.
– The surface flow rates could not be estimated today because of lava flows that are too weak at the surface.
– Field reconnaissance has been completed today. The observations show a surface activity still very limited. Strong degassing is always observed at the eruptive vent (Figure 2). Some resurgences and a small channel of some tens of meters were visible this morning around 11:30 at the foot of the eruptive cone (eastern sector, Figure 3).

Figure 2: Shooting of the eruptive site on October 18 at 11:00 am local time. (© OVPF / IPGP)

 

Figure 3: Shooting of the eruptive site on October 18 at 11:30 local time. (© OVPF / IPGP)

Alert level: Alert 2-2 – Eruption in the Enclos .

Source : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-jeudi-18-octobre-2018-a-17h00-heure-locale

 

Colombia , Nevado del Ruiz :

Subject: Activity bulletin of the Nevado del Ruiz volcano.
The level of activity continues at the level: Yellow activity level or (III): changes in the behavior of volcanic activity.

With regard to monitoring the activity of the Nevado del Ruiz volcano, the COLOMBIAN GEOLOGICAL SERVICE announces that:

During the past week, the seismicity caused by the fracturing of the rocks that make up the volcano showed similar behavior with respect to the number of earthquakes and a slight increase in seismic energy released compared to the previous week. The earthquakes were mainly located in the Southeast, Northeast and Arenas crater zones, at depths between 0.5 and 5.0 km. The maximum magnitude recorded during the week was 1.3 ML (local magnitude), corresponding to earthquakes recorded on October 12 at 20:04 (local time) and 13 October at 10:43 (local time) in the southeast source at 3.9 km deep and in the crater Arenas to 1.8 km deep, respectively.

Seismicity related to fluid dynamics, within the channels of the volcanic structure, showed a similar level of the number of earthquakes and a slight increase in seismic energy released compared to the previous week. This activity was characterized by the presence of earthquakes of variable energy levels, type of long period (LP), very long period (VLP), pulsations of volcanic tremor and episodes of continuous volcanic tremor. The earthquakes were mainly located in the crater Arenas and its surroundings.

Volcanic deformations measured from electronic inclinometers, GNSS (Global Navigation Satellite System) stations and radar images have so far shown stability behavior without recording significant deformation processes of the volcanic structure.

The volcano continues to emit into the atmosphere water vapor, ash and gases, among which is the sulfur dioxide (SO2). During the week, the NASA FIRMS portal reported several thermal anomalies of very low energy.

The column of gas, steam and ash reached a maximum height of 1300 m, measured at the top of the volcano on October 10. The direction of column dispersion was governed by the direction of the wind in the area, which dominated during the week to the northeast and southeast, from the Arenas crater.

The Nevado del Ruiz volcano continues at the level of yellow activity.

Source : SGC.

Photos : Archives SGC.

 

Chile , Puyehue – Cordon Caulle :

During the period evaluated, a total of 125 seismic events were recorded, of which 2 were classified as long period (LP), in relation to the dynamics of the fluids within the volcanic edifice. The event of greater energy had a reduced displacement value (DRc) equal to 4.8 cm2. Also, 123 volcano-tectonic earthquakes (VT), associated with fracturing processes of rocks, were recorded. The event of greatest energy had a local magnitude (ML) equal to M 1.4, and was located 5.8 km southeast of the emission center of 2011, at a depth of 3.6 km.

The images provided by the IP cameras installed around the volcano do not show any superficial changes.

According to the data provided by three GNSS stations, we observe that the inflationary process reported previously is continuing. The maximum rate of horizontal variation recorded by the permanent network is 0.5 cm / month and the vertical rate of 0.9 cm / month for the station closest to the point of maximum deformation. It should be noted that the direction of the displacement has changed compared to the previous trend, this produced by the possible migration of the source which is at the origin of this deformation.

No sulfur dioxide (S02) emissions have been reported in the area’s atmosphere near the volcanic building, according to data published by the Ozone Observatory Sulfur Dioxide Group (http: // mon2.gsfc.nasa.gov/). ) and the National Information and Satellite Data Service on the Environment (NESDIS) (http://satepsanoine.nesdis.noaa.gov).

No thermal warning was reported in the area associated with the volcanic complex during the period, according to data processed by the mean infrared observation of volcanic activity (MIROVA) (http://www.mirovaweb.it /) and Temporal Thermal Monitoring of global hot spots (MODVOLC) (http://modis.higp.hawaii.edu/).

The low energy of the seismicity as the small occurrence of earthquakes in relation to the activity, despite the deformation observed in relation to the presence of a residual magmatic body, and relatively superficial set up during the eruption of 2011, presents uniform behavior indicating relative stability of the volcanic system.

Due to the above, the volcanic warning is reduced to the level:
GREEN LEVEL: Changes in the behavior of volcanic activity – Probable time for an eruption: WEEKS / MONTH.

Source : Sernageomin

 

Costa Rica , Turrialba :

Turrialba Volcano Activity Report, 18 October 2018.

On October 18, 2018 at 09:24 local time, there is an eruption on the volcano Turrialba, the height reached by the column is unknown because of the visibility conditions of the site.
Duration of the activity: 1 minute.
The winds were blowing towards the Southwest.

Ash fall reported in: At this time, no ash drop has been reported.
Sulfur odor reported in: At this time, no sulfur odor was reported.

Comments: The cloudy conditions at the top of Turrialba volcano did not allow to appreciate the height of the plume of ash and gas of the eruption. The materials are dispersed by the prevailing wind towards the region south-southwest of the volcano.

Since October 10, 2018, the volcano Turrialba is erupting continuously. The column rises to 3,340 meters above sea level. (10955.2 ft).
The seismic activity is more important than yesterday.
At the time of this report, the winds are blowing east.
Passive semi-constant emissions are continued. Visual webcam observations are low due to ash and weather conditions.

Source : Ovsicori.

Photo : Archive RSN

19 Octobre 2018. FR . La Réunion : Piton de la Fournaise , Colombie : Nevado del Ruiz , Chili : Puyehue – Cordon Caulle , Costa Rica : Turrialba .

19 Octobre 2018.

 

 

La Réunion , Piton de la Fournaise : 

Bulletin d’activité du jeudi 18 octobre 2018 à 17h00 (Heure locale) .

L’éruption débutée le 15 septembre à 04h25 heure locale se poursuit. L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est toujours en très légère baisse (Figure 1).


Figure 1 : Evolution du RSAM (indicateur du trémor volcanique et de l’intensité de l’éruption) entre 04h00 (00h UTC) le 15 septembre et 17h00 (13h00 UTC) le 18 octobre sur la station sismique FOR, localisée à proximité du cratère Château Fort (2000 m d’altitude sur le flanc sud-est du cône terminal). (© OVPF/IPGP)

– Aucun séisme volcano-tectonique n’a été enregistré au cours de la journée du 17 octobre, ni au cours de la journée actuelle.
– Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond.

– Les débits en surface n’ont pas pu être estimés ce jour du fait de flux laviques trop faibles en surface.
– Une reconnaissance de terrain a pu être réalisée ce jour. Les observations font état d’une activité de surface toujours très limitée. Un fort dégazage est toujours observé au niveau de l’évent éruptif (Figure 2). Quelques résurgences et un petit chenal de quelques dizaines de mètres étaient visibles ce matin aux alentours de 11h30 au pied du cône éruptif (secteur est ; Figure 3).


Figure 2 : Prise de vue du site éruptif le 18 octobre à 11h00 heure locale. (© OVPF/IPGP)


Figure 3 : Prise de vue du site éruptif le 18 octobre à 11h30 heure locale. (© OVPF/IPGP)

Niveau d’alerte : Alerte 2-2 – Eruption dans l’Enclos.

Source : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-jeudi-18-octobre-2018-a-17h00-heure-locale

 

Colombie , Nevado del Ruiz :

Objet: Bulletin d’activité du volcan Nevado del Ruiz.
Le niveau d’activité continue au niveau: Niveau d’activité jaune ou (III): changements dans le comportement de l’activité volcanique.

En ce qui concerne le suivi de l’activité du volcan Nevado del Ruiz, le SERVICE GÉOLOGIQUE COLOMBIEN annonce que:

Au cours de la semaine écoulée, la sismicité causée par la fracturation des roches qui composent le volcan a montré un comportement similaire en ce qui concerne le nombre de séismes et une légère augmentation de l’énergie sismique libérée par rapport à la semaine précédente. Les séismes ont été localisés principalement dans les zones Sud-Est, Nord-Est et dans le cratère Arenas, à des profondeurs comprises entre 0,5 et 5,0 km. La magnitude maximale enregistrée au cours de la semaine était de 1,3 ML (magnitude locale), correspondant aux séismes enregistrés le 12 octobre à 20h04 (heure locale) et le 13 octobre à 10h43 (heure locale) dans la source Sud-Est à 3,9 km de profondeur et dans le cratère Arenas à 1,8 km de profondeur, respectivement.

La sismicité liée à la dynamique des fluides, à l’intérieur des canaux de la structure volcanique, a montré un niveau similaire du nombre de séismes et une légère augmentation de l’énergie sismique libérée par rapport à la semaine précédente. Cette activité était caractérisée par la présence de séismes de niveaux d’énergie variables , type de longue période (LP),  très longue période (VLP), de pulsations de tremor volcanique et d’épisodes de tremor volcanique continu. Les tremblements de terre ont été localisés principalement dans le cratère Arenas et ses environs. 

Les déformations volcaniques mesurées à partir d’inclinomètres électroniques, de stations GNSS (système mondial de navigation par satellite) et d’images radar montrent jusqu’à présent un comportement de stabilité sans enregistrer de processus de déformation importants de la structure volcanique.

Le volcan continue d’émettre dans l’atmosphère des vapeurs d’eau, des cendres et des gaz, parmi lesquels se distingue le dioxyde de soufre (SO2). Au cours de la semaine, le portail NASA FIRMS a signalé plusieurs anomalies thermiques de très basse énergie.

La colonne de gaz, de vapeur et de cendres a atteint une hauteur maximale de 1300 m, mesurée au sommet du volcan, le 10 octobre. La direction de la dispersion de la colonne était régie par la direction du vent dans la région, qui dominait pendant la semaine vers le Nord-Est et le Sud-Est, par rapport au cratère Arenas.

Le volcan Nevado del Ruiz continue au niveau d’activité jaune.

Source : SGC.

Photos : Archives SGC.

 

Chili , Puyehue – Cordon Caulle :

Durant la période évaluée , il a été enregistré un total de 125 évènements sismiques parmi lesquels 2 ont été classés comme étant de type longue période (LP), en relation avec la dynamique des fluides à l’intérieur de l’édifice volcanique . L’évènement de plus grande énergie présentait une valeur de déplacement réduit ( DRc) égale à 4,8 cm2.Egalement , il a été enregistré 123 séismes de type volcano-tectoniques ( VT) , associés à des processus de fracturation de roches . L’évènement de plus grande énergie présentait une magnitude locale (ML) égale à M 1,4 , et était localise à 5,8 km au Sud-Est du centre d’émission de 2011 , à une profondeur de 3,6 km .

Les images fournies par les caméras IP installées autour du volcan ne montrent pas de changements superficiels.

Selon les données fournies par trois stations GNSS , on observe que le processus inflationniste rapporté précédemment se poursuit. Le taux maximal de variation horizontale enregistré par le réseau permanent est de 0,5 cm / mois et le taux vertical de 0,9 cm / mois pour la station la plus proche du point de déformation maximale. Il faut signaler que la direction du déplacement à changé par rapport à la tendance antérieure , ceci produit par la possible migration de la source qui est à l’origine de cette déformation .

Aucune émission de dioxyde de soufre (S02) n’a été signalée dans l’atmosphère du secteur près du bâtiment volcanique, selon les données publiées par le Groupe sur le dioxyde de soufre de l’Observatoire de l’ozone (http://mon2.gsfc.nasa.gov/). ) et le service national d’information et de données satellitaires sur l’environnement (NESDIS) (http://satepsanoine.nesdis.noaa.gov).

Aucune alerte thermique n’a été signalée dans la zone associée au complexe volcanique au cours de la période, selon les données traitées par l’observation en infrarouge moyen de l’activité volcanique (MIROVA) (http://www.mirovaweb.it/) et par la Surveillance thermique temporelle des points chauds globaux (MODVOLC) (http://modis.higp.hawaii.edu/).

La basse énergie de la sismicité comme la petite occurrence de séismes en relation avec l’activité  , malgré la déformation observée en relation avec la présence d’un corps magmatique résiduel, et  relativement superficiel  mis en place lors de l’éruption de 2011, présente un comportement uniforme indiquant une relative stabilité du système volcanique ..

En raison de ce qui précède, l’avertissement volcanique est ramené au niveau:
NIVEAU VERT: Changements dans le comportement de l’activité volcanique – Temps probable pour une éruption: SEMAINES / MOIS.

Source : Sernageomin

 

Costa Rica , Turrialba :

Rapport d’activité du volcan Turrialba, 18 Octobre 2018 .

Le 18 Octobre 2018 à 09h24 heure locale, il y a une éruption sur le volcan Turrialba, la hauteur atteinte par la colonne est inconnue en raison des conditions de visibilité du site.
Durée de l’activité:  1 minute.
Les vents soufflaient vers le Sud-Ouest.

Chute de cendres rapportée dans: À ce moment précis, aucune chute de cendres n’a été signalée.
Odeur de soufre signalée dans: À ce moment précis, aucune odeur de soufre n’a été signalée.

Commentaires: Les conditions nuageuses au sommet du volcan Turrialba n’ont pas permis d’apprécier la hauteur du panache de cendres et de gaz de l’ éruption. Les matériaux sont dispersés par le vent dominant en direction de la région située au Sud-Sud-Ouest du volcan.

Depuis le 10 octobre 2018, le volcan Turrialba est en éruption continue. La colonne monte à  3 340 mètres au-dessus du niveau de la mer.  (10955.2 ft).
L’activité sismique est plus importante qu ‘hier.
Au moment de ce rapport, les vents soufflent à l’Est.
Les émissions passives semi-constantes sont poursuivies. Les observations visuelles par webcam sont peu nombreuses en raison des cendres et des conditions météorologiques.

Source : Ovsicori.

Photo : Archive RSN

October 18 , 2018. EN. Italy / Sicily : Etna , Colombia : Cumbal , Indonesia : Soputan , La Reunion : Piton de la Fournaise , Hawai : Kilauea .

October 18 , 2018.

 

Italy / Sicily , Etna :

ETNA: WORLD HERITAGE OF HUMANITY. Gio Giusa.

I want to start this weekend in the worst of ways, with an image I made on the road that attracts about 3,000 tourists every day on the southern slope of Etna and who are forced to see this disaster all over the place. summer. My daily life is angry, I am a big fan of this mountain and my country, of the warm, beautiful and spectacular Sicily, but we have a BLACK spot that we can not afford to continue to accept! Someone will misunderstand all this thinking that I am looking for buzz, but those who follow me know very well that it is not my interests. For me « photography is the means by which I share my passion with others », and certainly not this, but the beautiful landscapes that I am happy to show. Others say that by doing this we are doing bad publicity for all of our lands in general. So what should we do? Stay idle and continue to live in this era of advanced technology as if we were a village in a remote region of Africa? … / …

I often find myself on the mountain talking to tourists, they tell me; but do you realize the potential you have in Sicily? You can not afford all this! We have traveled Sicily and just about every municipality has this problem, but the province of Catania is the maximum. Is Catania the problem? It is certainly not tourists who leave these signs of incivility, but the small family of service who will organize on Sunday the beautiful barbecue in the mountains, leaving everything where it is, or even worse, the lazy service that calls not the toll-free number to know when to get out of the broken refrigerator to get it back, but who loads it into the car, goes to those places (often inside the park) and unloads it there, which obviously requires even more time and problems. IGNORING!

LEADERS, MOVE OUT OF THESE COMFORTABLE ARMCHAIRS AND MAKE SOMETHING FOR FUTURE GENERATIONS!

Source : Gio Giusa . https://www.facebook.com/giovanni.giusa/posts/1831339246915798

 

Colombia , Cumbal :

Weekly bulletin of activity of the volcano Cumbal.
The level of activity of the volcano is maintained at the level: LEVEL YELLOW ■ (III): CHANGES IN THE BEHAVIOR OF THE VOLCANIC ACTIVITY

Following the activity of the CUMBAL VOLCANIC COMPLEX, the COLOMBIAN GEOLOGICAL SERVICE (SGC) reports that:

For the period from 9 to 15 October 2018, seismic activity increased from 257 to 419 earthquakes, mainly events associated with the fracturing of rocks in the volcanic system. In general, the events recorded low energy levels.

During the week evaluated, it was possible to observe gas emission columns from the El Verde fumarole field (north-east of the Cumbal volcanic complex), white in color, at low pressure. low height and scattered, depending on the action of the winds

The COLOMBIAN GEOLOGICAL SERVICE is attentive to the evolution of the volcanic phenomenon and will continue to inform in a timely manner of the detected changes.

Source : SGC.

 

Indonesia , Soputan :

 1.112°N, 124.737°E
Elevation 1785 m

On 16 October PVMBG issued a VONA noting only white emissions at Soputan; the Aviation Color Code was lowered to Yellow.

VOLCANO OBSERVATORY NOTICE FOR AVIATION – VONA .

Issued: October 16 , 2018.
Volcano: Soputan (266030)
Current Aviation Colour Code: YELLOW
Previous Aviation Colour Code: orange
Source: Soputan Volcano Observatory
Notice Number: 2018SOP10
Volcano Location: N 01 deg 06 min 52 sec E 124 deg 44 min 13 sec
Area: North Sulawesi, Indonesia
Summit Elevation:
5789 FT (1809 M)

Volcanic Activity Summary:
No sign of volcanic ash. White smoke observed.

Volcanic Cloud Height:
No Ash Cloud Produced.

Other Volcanic Cloud Information:
No volcanic ash observed.

Source : Magma Indonésie , GVP

Photo : Soputan – 03.10.2018 / 5h50 Wita – webcam PVMBG / Magma Indonesia via Bernard Duyck.

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Activity Bulletin from Wednesday, October 17, 2018 at 1:30 pm (local time).

The eruption started on September 15th at 4:25 am local time continues. The intensity of the volcanic tremor (indicator of eruptive intensity at the surface) is still very slightly decreasing.
– No volcano-tectonic earthquake was recorded during the day of 16 October or during the current day.

– Inflation (swelling) of the building is always recorded. This inflation reflects the pressurization of a localized source beneath the summit craters (Bory-Dolomieu) at a depth of 1-1.5 km, related to the recharge of the superficial reservoir by deeper magma.
– The surface flow rates could not be estimated today because of lava flows that are too weak at the surface and significant cloud cover on site.
– A field reconnaissance made this morning by an OVPF team from the Piton de Bert, confirms an activity still very limited on the surface, and a strong gaseous plume that covered the entire enclos (Figure ). Resurgences of active flows (several tens of meters long) were visible this morning at the foot of the eruptive cone (eastern sector).


 

Shooting of the eruptive site on October 17, 2018 at 9:30 am local time. (© OVPF / IPGP)

Alert level: Alert 2-2 – Eruption in the Enclos .

Source : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-mercredi-17-octobre-2018-a-13h30-heure-locale

 

Hawaï , Kilauea :

19°25’16 » N 155°17’13 » W,
Summit Elevation 4091 ft (1247 m)
Current Volcano Alert Level: ADVISORY
Current Aviation Color Code: YELLOW

Activity Summary:
Kīlauea Volcano is not erupting. Rates of seismicity, deformation, and gas release have not changed significantly over the past week. Deformation signals are consistent with refilling of the middle East Rift Zone.

A view of Halema‘uma‘u, with both Mauna Loa and Mauna Kea in the background. Crater Rim Drive is the road that snakes through the left half of the frame.

Observations:
HVO monitoring during the past week shows low rates of seismicity at the summit and East Rift Zone (ERZ). Earthquakes continue to occur primarily at Kīlauea’s summit area and south flank (magnitude-2.5 was the largest) with continued small aftershocks of the magnitude-6.9 quake on May 4, 2018. Seismicity remains low in the lower ERZ.

In the ERZ, tiltmeters near Puʻu ʻŌʻō and farther east continue to record an inflationary trend, consistent with refilling of the middle East Rift Zone. At the summit, tiltmeters have recorded a slight inflationary trend; however, this signal is small and could be due to heavy rainfall.

A view of Halema‘uma‘u Crater, looking northeast. Sections of Crater Rim Drive are visible near the right edge of the image, the collapsed portion sitting roughly 200-300′ below.

Sulfur dioxide gas emissions at the summit, Puʻu ʻŌʻō, and the ERZ remain drastically reduced. The most recent SO2 emission measurements, from late September, show a combined rate of less than 300 tonnes/day. Bad weather has prevented new SO2 emission rate measurements; however, downwind SO2 concentrations suggest that no major changes have occurred over the last week.

Hazards are still present in the lower East Rift Zone (LERZ) eruption area and at the Kīlauea summit. Residents and visitors near recently active fissures and lava flows should stay informed, heed Hawaii County Civil Defense and National Park warnings, and be prepared, if necessary, to self-evacuate in the unlikely event of renewed activity. Please note that Hawaii County maintains a closure of the entire flow field and the vents and prohibits access to the area unless authorized through Civil Defense.

The now abandoned Jaggar Museum and overlook.

 

The Hawaiian Volcano Observatory (HVO) continues to closely monitor Kīlauea’s seismicity, deformation, and gas emissions for any sign of reactivation, and maintains visual surveillance of the summit and the East Rift Zone. HVO will continue to issue a weekly update (every Tuesday) and additional messages as warranted by changing activity.

Source : HVO

Photos : Bruce Omori  / Extreme Exposure Fine Art Gallery

 

18 Octobre 2018. FR . Italie / Sicile : Etna , Colombie : Cumbal , Indonésie : Soputan , La Réunion : Piton de la Fournaise , Hawai : Kilauea .

18 Octobre 2018.

 

Italie / Sicile , Etna :

ETNA : PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITE .  Gio Giusa .
 

Je veux commencer ce week-end de la pire des manières, avec une image que j’ai faite sur la route qui attire environ 3000 touristes chaque jour sur le versant Sud de l’Etna et qui sont obligés de voir ce désastre tout l’été. Mon quotidien n’est que colère, je suis un grand fan de cette montagne et de mon pays, de la chaleureuse, belle et spectaculaire Sicile, mais nous avons une tache NOIRE que nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à accepter ! Quelqu’un pourra mal comprendre tout cela en pensant que je cherche le buzz, mais ceux qui me suivent savent très bien que ce n’est pas mes intérêts. Pour moi « la photographie est le moyen par lequel je partage ma passion avec d’autres », et certainement pas ceci, mais les beaux paysages que je suis heureux de montrer. D’autres disent qu’en faisant cela, nous faisons une mauvaise publicité pour l’ensemble de nos terres en général. Alors que devrions-nous faire? Rester sans rien faire et continuer à vivre dans cette ère de technologie de pointe comme si nous étions un village dans une région reculée de l’Afrique? … / …

Je me trouve souvent sur la montagne en train de parler aux touristes, ils me disent ; mais vous rendez-vous compte du potentiel que vous avez en Sicile? Vous ne pouvez pas vous permettre tout cela! Nous avons parcouru la Sicile et à peu près toutes les municipalités ont ce problème, mais la province de Catane , c’est le maximum. Est-ce que Catane serait le problème? Ce ne sont sûrement pas les touristes qui laissent ces signes d’incivilité, mais la petite famille de service qui organisera dimanche le beau barbecue en montagne, laissant tout là où elle se trouve, ou pire encore, le fainéant de service qui n’appelle pas le numéro sans frais pour connaître le jour où il faut sortir du réfrigérateur cassé pour le faire récupérer, mais qui le charge dans la voiture, se rend dans ces endroits (souvent à l’intérieur du parc) et le décharge là  , ce qui nécessite évidemment encore plus de temps et de problèmes. IGNORANCE!

ELUS , DÉMÉNAGEZ DE CES FAUTEUILS CONFORTABLES ET FAITES QUELQUE CHOSE POUR LES GÉNÉRATIONS FUTURES!

Source : Gio Giusa . https://www.facebook.com/giovanni.giusa/posts/1831339246915798

 

Colombie , Cumbal :

Bulletin hebdomadaire d’activité du volcan Cumbal.
Le niveau d’activité du volcan est maintenu au niveau : NIVEAU JAUNE ■ (III): CHANGEMENTS DANS LE COMPORTEMENT DE L’ACTIVITÉ VOLCANIQUE

À la suite de l’activité du COMPLEXE VOLCANIQUE CUMBAL, le SERVICE GÉOLOGIQUE COLOMBIEN (SGC) signale que:

Pour la période du 9 au 15 octobre 2018, l’activité sismique a augmenté, passant de 257 à 419 séismes, principalement des évènements associés à la fracturation des roches dans le système volcanique. En général, les événements ont enregistré de faibles niveaux d’énergie.

Au cours de la semaine évaluée, il a été possible d’observer des colonnes d’émission de gaz du champ de fumerolles d’El Verde (au Nord-Est du complexe volcanique de Cumbal), de couleur blanche , de basse pression, à faible hauteur et dispersées, en fonction de l’action du les vents

Le SERVICE GÉOLOGIQUE COLOMBIEN est attentif à l’évolution du phénomène volcanique et continuera à informer en temps utile des changements détectés.

Source : SGC.

 

Indonésie , Soputan :

1,122 ° N, 124,737 ° E
Altitude 1785 m

Le 16 octobre, le PVMBG a publié un code VONA ne mentionnant que des émissions de couleur blanche sur le Soputan; le code de couleur de l’aviation a été abaissé au jaune.

AVIS D’OBSERVATION DU VOLCAN POUR L’AVIATION – VONA.

Émis: 16 Octobre 2018 .
Volcan: Soputan (266030)
Code couleur de l’aviation actuel : JAUNE
Code de couleur d’aviation précédent: orange
Source: Observatoire du volcan Soputan
Numéro de l’avis: 2018SOP10
Localisation du volcan  : N 01 deg 06 min 52 sec E 124 deg 44 min 13 sec
Région : Sulawesi du Nord, Indonésie
Sommet  : 5789 pi (1809 m)

Résumé de l’activité volcanique:
Aucun signe de cendre volcanique. Fumée blanche observée.

Hauteur du nuage volcanique:
Pas de nuage de cendres produit.

Autres informations sur les nuages volcaniques:
Aucune cendre volcanique observée.

Source : Magma Indonésie , GVP

Photo : Soputan – 03.10.2018 / 5h50 Wita – webcam PVMBG / Magma Indonesia via Bernard Duyck.

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Bulletin d’activité du mercredi 17 octobre 2018 à 13h30 (Heure locale) .

L’éruption débutée le 15 septembre à 04h25 heure locale se poursuit. L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est toujours en très légère baisse .

– Aucun séisme volcano-tectonique n’a été enregistré au cours de la journée du 16 octobre, ni au cours de la journée actuelle.

– Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond.
– Les débits en surface n’ont pas pu être estimés ce jour du fait de flux laviques trop faibles en surface et d’une couverture nuageuse importante sur site.

– Une reconnaissance de terrain faite ce matin par une équipe de l’OVPF depuis le Piton de Bert, confirme une activité toujours très limitée en surface, et un fort panache gazeux qui recouvrait l’ensemble de l’Enclos (Figure 2). Des résurgences de coulées actives (de plusieurs 10aines de mètres de long) étaient visibles ce matin au pied du cône éruptif (secteur est).


 Prise de vue du site éruptif le 17 octobre 2018 à 9h30 heure locale. (© OVPF/IPGP)

Niveau d’alerte : Alerte 2-2 – Eruption dans l’Enclos.

Source : OVPF. http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-mercredi-17-octobre-2018-a-13h30-heure-locale

 

Hawaï , Kilauea :

19 ° 25’16 « N 155 ° 17’13 » O,
Sommet : 4091 pieds (1247 m)
Niveau d’alerte volcanique actuel: AVIS
Code couleur de l’aviation actuelle: JAUNE

Résumé d’activité:
Le volcan Kīlauea n’est pas en éruption. Les taux de sismicité, de déformation et de dégagement de gaz n’ont pas beaucoup changé au cours de la semaine écoulée. Les signaux de déformation sont compatibles avec le remplissage de la zone du middle East Rift.

Une vue du cratère Halema‘uma‘u, avec à la fois le Mauna Loa et le Mauna Kea . Crater Rim Drive est la route qui serpente dans la moitié gauche du cadre.

Observations:
La surveillance du HVO au cours de la semaine écoulée révèle des taux de sismicité faibles au sommet et dans laEast Rift Zone (ERZ). Les tremblements de terre continuent de se produire principalement au sommet du Kīlauea et sur le flanc Sud (la magnitude 2,5 est la plus grande), avec de petites répliques persistantes du séisme de magnitude 6,9 ​​le 4 mai 2018. La sismicité reste faible dans la partie inférieure de la ERZ.

Dans la zone ERZ , les inclinomètres situés près du Puʻu ʻŌʻō et plus à l’Est continuent d’enregistrer une tendance inflationniste, compatible avec le remplissage de la middle East Rift Zone. Au sommet, les inclinomètres ont enregistré une légère tendance inflationniste; Cependant, ce signal est faible et pourrait être dû à de fortes précipitations.

Vue du cratère Halema‘uma‘u, vers le nord-est. Des sections de Crater Rim Drive sont visibles près du bord droit de l’image, la partie effondrée se trouvant à environ 200 à 300 pieds en dessous.

 

Les émissions de dioxyde de soufre au sommet, sur Puʻu ʻŌʻō et dans la ERZ restent radicalement réduites. Les mesures les plus récentes des émissions de SO2, à partir de la fin septembre, indiquent un taux combiné inférieur à 300 tonnes / jour. Le mauvais temps a empêché de nouvelles mesures du taux d’émission de SO2. Cependant, les concentrations de SO2 sous le vent suggèrent qu’aucun changement majeur ne s’est produit au cours de la semaine dernière.

Des dangers sont toujours présents dans la zone d’éruption de la lower East Rift Zone (LERZ) et au sommet du Kīlauea. Les résidents et les visiteurs à proximité de fissures et de coulées de lave récemment actives doivent rester informés, se conformer aux avertissements du département de la Défense civile du comté d’Hawaï et être prêts, si nécessaire, à s’auto-évacuer dans l’éventualité peu probable d’une reprise de l’activité. Veuillez noter que le comté d’Hawaï maintient la fermeture de l’intégralité du champ d’écoulement et des évents et interdit l’accès à la zone sauf autorisation de la Défense civile.

Le musée Jaggar maintenant abandonné et le point de vue.

 

L’observatoire hawaïen des volcans (HVO) continue de surveiller de près la sismicité, la déformation et les émissions de gaz du Kīlauea pour détecter tout signe de réactivation, et maintient une surveillance visuelle du sommet et de la zone de rift Est. Le HVO continuera à publier une mise à jour hebdomadaire (tous les mardis) et des messages supplémentaires, en fonction des changements d’activité.

Source : HVO

Photos : Bruce Omori  / Extreme Exposure Fine Art Gallery

 

October 17 , 2018. EN. Chile : Copahue , Vanuatu : Ambrym , La Réunion : Piton de la Fournaise , Colombia : Chiles / Cerro Negro , Guatemala : Fuego .

 October 17 , 2018.

 

Chile , Copahue :

Special Report on Volcanic Activity (REAV), Del Bio Bio Region, Copahue Volcano, October 16, 2018, 08:50 Local Time (Continental Chile).

The National Geological and Mining Service of Chile (Sernageomin) publishes the following PRELIMINARY information, obtained from monitoring equipment of the National Volcanic Monitoring Network (NVRN), processed and analyzed at the Volcanological Observatory of the Southern Andes (OVDAS) :

Today, Tuesday, October 16, 2018, 07:50 local time (10:50 UTC), monitoring stations installed near the Copahue volcano recorded 49 earthquakes associated with a process of fracturing rocks (Volcano-tectonic type).

The characteristics of the earthquakes of higher energy, after their analysis are as follows:

TIME OF ORIGIN: 07h50 Local time (10h50 UTC).
LATITUDE: 37.48.77 ‘S
LONGITUDE: 71.4.980 ‘W
DEPTH: 4,4KM
LOCAL MAGNITUDE: 2.7 (ML)

OBSERVATIONS:
At the time of issuing this report, the event was not confirmed as felt by the population. The superficial activity of the volcano did not show any changes.
The level of volcanic technical alert remains at the level: Yellow.

Sernageomin continues online monitoring and will inform in a timely manner about any changes observed.

Source : Sernageomin

 

 

Vanuatu , Ambrym :

16°15’00”S 168°07’00”E
Summit Elevation 4377ft (1334m)
Current Vanuatu Volcano Alert Level: Level 2

Ambrym volcano is continuing in the major unrest state. The Volcanic Alert Level remains at Level 2 .

The volcanic unrest continues at Ambrym. The volcanic activity is likely to continue at similar levels, consistent with Volcanic Alert Level 2. The Danger Zone for life safety is limited at the Permanent Exclusion Zone at Benbow which is about 1 km around Benbow crater and the Danger Zone A at Marum (including Maben-Mbwelesu, Niri-Mbwelesu and Mbwelesu) which is about 2.7 km around Marum crater .

Observations and the analysis of seismic data in September 2018 confirm a continuous volcanic activity in the major unrest state and is confined in Benbow and Marum craters. The activity consists of ongoing active lava lake inside the active vents inducing sustained substantial degassing and emission of steam cloud. Gas will be continue to be smelt while approaching the volcanic area and craters.
Alert Level for Ambrym volcano has been at the Level 2 since 7 December 2017. The current observations are consistent with the Alert Level 2 activity. Level 2 indicates ‘Major Unrest; Danger Zone is at 1 km around Benbow crater and 2.7 km around Marum’ .

Ambrym volcano is a very active volcano in Vanuatu with large caldera of 12 km diameter and 2 active craters Marum and Benbow. The volcano has been active during historical time at both summit and flank vents, producing moderate explosive eruptions and lava flows that have reached the coast. The larger events include eruptions in 1820, 1894, 1913 or 1929. Over the last seventy years, there are no extra-caldera eruptions. The eruption of 2015 is focused in the caldera.

All tourism agencies, local authorities, people of Ambrym and the general public are reminded not to access the Permanent Exclusion Zone which is about 1 km radius from Benbow and Danger Zone A is about 2.7 km radius from Marum . In these areas volcanic gases may occasionally be present in abundance .

Villages located further away may experience volcanic hazards from gas and steam plumes, especially villages exposed to prevailing trade winds direction.

The Vanuatu Meteorology and Geohazards Department will continue to closely monitor this volcano activity. More information will be provided accordingly as soon as necessary.

Source : Geohazard.

Photos : Haos Blong Volkeno

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Activity Bulletin from Tuesday, October 16, 2018 at 1:30 pm (local time).

The eruption started on September 15th at 4:25 am local time continues. The intensity of the volcanic tremor (indicator of surface eruptive intensity) is still very slightly decreasing .
The pistons have disappeared gradually, and since this morning 03:45 local time, no more piston gas (« gas puff » or « tremor burst ») is recorded at the eruptive site.

– No volcano-tectonic earthquake was recorded during the day of October 15, nor during the current day.
– Inflation (swelling) of the building is always recorded. This inflation reflects the pressurization of a localized source beneath the summit craters (Bory-Dolomieu) at a depth of 1-1.5 km, related to the recharge of the superficial reservoir by deeper magma.
– The surface flow rates could not be estimated today because of poor surface flow and poor weather conditions on site.
– Due to poor weather conditions on site, no reconnaissance on the ground could be done today.

Alert level: Alert 2-2 – Eruption in the Enclos .

Source : OVPF . http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-mardi-16-octobre-2018-a-13h30-heure-locale

Photo : Eli Zabeth taken Saturday October 13th since the Piton de Bert / Fournaise info.

.info. https://www.facebook.com/Fournaise.info/photos/pb.195194563970124.-2207520000.1539704185./1129696130519958/?type=3&theater

 

Colombia , Chiles / Cerro Negro :

Weekly activity bulletin of volcanoes Chiles and Cerro Negro.
The activity level of the volcanoes is maintained at the level: YELLOW LEVEL ■ (III): CHANGES IN THE BEHAVIOR OF THE VOLCANIC ACTIVITY.

Following the activity of the CHILE volcanoes and CERRO NEGRO, the COLOMBIAN GEOLOGICAL SERVICE (SGC) reports that:

During the period evaluated, between 9 and 15 October 2018, seismic activity in the Chiles – Cerro Negro volcano region showed a decrease from 3,460 earthquakes of the volcano-tectonic type that occurred during the week. previous 2 548 events this week, although this activity has remained at high levels.

The predominant seismicity has remained linked to fracturing processes located in different sources: one towards the southwestern sector of the Chiles volcano, at a maximum distance of 4 km and at a depth of less than 6 km from the Chiles summit ( 4700 m altitude); and another stretched towards the south-eastern sector of the volcanic complex, at distances between 6 and 16 km and depths between 9 and 14 km. Two of the earthquakes that occurred on October 10 would have been felt by the inhabitants of the Chiles volcano’s influence zone, the first at 4:49. with a magnitude of 2.1 on the Richter scale and the second at 5:25 with a magnitude of 3.

The Colombian Geological Service and the Institute of Geology of the National Polytechnic School of Ecuador closely monitor the evolution of this seismic activity and the volcanic phenomenon and inform in a timely manner on the detected changes.

Source : SGC

 

Guatemala , Fuego :

Type of activity: Vulcanian
Morphology: Composite Stratovolcano
Geographical location: 14 ° 28’54˝ N Latitude; 90 ° 52’54˝ Longitude O.
Height: 3,763msnm.
Weather conditions: Clear.
Wind: from the north-east <5 km / h.
Precipitation: 28.6 mm.

Activity:
Maintains moderate white fumaroles at 4,400 m altitude that disperse to the west, south and southwest. There are 8 to 11 low to moderate explosions per hour. They produce gray columns from 4,600 to 4,700 meters above sea level, forming plumes 10 to 12 km long in the dominant directions. These explosions raise incandescent materials from 100 to 200 meters above the crater, generate weak to moderate avalanches around the crater that move in the main ravines: Santa Teresa, Ceniza and Las Lajas. Falls of fine particles of ash are reported to Panimache I, Morelia, El Porvenir, Santa Sofia, Sangre de Cristo, Palo Verde, Yepocapa and other regions.

The accumulation of last-day rains and current rainfall in areas of Fuego Volcano are currently generating descent of moderate lahars in Las Lajas Canyon, the FG12 weather station (located in the upper part of the canyon). ) at that time records 25 mm of precipitation.

This lahar descends hot, releasing a smell of sulfur in its path, with volcanic materials, ashes, sand and blocks of 2 to 3 meters in diameter that vibrate the ground and generate sounds of rock interception. These materials have been deposited by constant eruptive activity and it is expected that this activity will continue to be present.

Source : Insivumeh

 

17 Octobre 2018. FR. Chili : Copahue , Vanuatu : Ambrym , La Réunion : Piton de la Fournaise , Colombie : Chiles / Cerro Negro , Guatemala : Fuego .

17 Octobre 2018.

 

Chili , Copahue :

Rapport spécial sur l’activité volcanique (REAV) , Région Del Bio Bio , Volcan Copahue , 16 Octobre 2018, 08h50 Heure locale (Chili continental).

Le Service national de géologie et des mines du Chili (Sernageomin) publie les informations PRELIMINAIRES suivantes, obtenues grâce au matériel de surveillance du Réseau national de surveillance volcanique (RNVV), traitées et analysées à l’Observatoire volcanologique des Andes du Sud (OVDAS):

Aujourd’hui , Mardi 16 Octobre 2018, 07h50 Heure locale (10h50 UTC), les stations de surveillance installées à proximité du volcan Copahue ont enregistré 49 séismes associée à un processus de fracturation de roches ( Type volcano-tectonique).

Les caractéristiques des séismes de plus grande énergie , après leur analyse sont les suivantes:
TEMPS D’ ORIGINE : 07h50 Heure locale (10h50 UTC).
LATITUDE: 37,48.77′ S
LONGITUDE : 71,4.980′ O
PROFONDEUR: 4,4KM
MAGNITUDE LOCALE : 2,7 ( ML)

OBSERVATIONS:
Au moment de l’émission de ce rapport , l’évènement n’a pas été confirmé comme ressenti par la population. L’activité superficielle du volcan n’a pas montré de changements .

Le niveau d’alerte technique volcanique reste au niveau : Jaune.

Le Sernageomin poursuit la surveillance en ligne et informera de manière opportune sur les changements éventuels observés.

Source : Sernageomin

 

 

Vanuatu , Ambrym :

16 ° 15’00 ”S 168 ° 07’00” E
Sommet : 4377 pieds (1334m)
Niveau d’alerte actuel du volcan : niveau 2

Le volcan d’Ambrym poursuit son activité dans l’état de grande agitation. Le niveau d’alerte volcanique reste au niveau 2.

Les troubles volcaniques se poursuivent sur Ambrym. L’activité volcanique devrait se maintenir à des niveaux similaires, conformément au niveau 2 d’alerte volcanique. La zone de danger pour la vie est limitée à la zone d’exclusion permanente du Benbow, située à environ 1 km autour du cratère du Benbow et à la zone de danger A du Marum (y compris Maben-Mbwelesu, Niri-Mbwelesu et Mbwelesu), à environ 2,7 km autour du cratère du Marum .

Les observations et l’analyse des données sismiques de septembre 2018 confirment une activité volcanique continue dans l’état de troubles majeur qui se limitent aux cratères du Benbow et du Marum. L’activité consiste en un lac de lave actif en cours dans les orifices de ventilation actifs, entraînant un dégazage important et continu et l’émission de nuage de vapeur. Le gaz continuera à être ressenti à l’approche de la zone volcanique et des cratères.

Le niveau d’alerte du volcan d’Ambrym est au niveau 2 depuis le 7 décembre 2017. Les observations actuelles correspondent à l’activité du niveau d’alerte 2. Le niveau 2 indique « Une agitation majeure; Danger Zone de 1 km autour du cratère du Benbow et de 2,7 km autour du Marum » .

Le volcan d’Ambrym est un volcan très actif au Vanuatu avec une grande caldera de 12 km de diamètre et 2 cratères actifs, Marum et Benbow. Le volcan a été actif au cours de l’histoire, tant au sommet que sur les évents de flanc, produisant des éruptions explosives modérées et des coulées de lave ayant atteint la côte. Les événements les plus importants incluent des éruptions de 1820, 1894, 1913 ou 1929. Au cours des soixante-dix dernières années, il n’y a pas eu d’éruptions extra caldera. L’éruption de 2015 a été concentrée dans la caldera.

Il est rappelé à toutes les agences de tourisme, aux autorités locales, à la population d’Ambrym et au grand public de ne pas accéder à la zone d’exclusion permanente située à environ 1 km du Benbow et à la zone de danger A à environ 2,7 km du Marum. Dans ces zones, des gaz volcaniques peuvent parfois être présents en abondance.
 
Les villages situés plus loin peuvent être exposés à des risques volcaniques dus aux panaches de gaz et de vapeur, en particulier aux villages exposés aux vents dominants.

Le département de météorologie et de géo-aléas du Vanuatu continuera de surveiller de près cette activité volcanique. Plus d’informations seront fournies en conséquence dès que nécessaire.

Source : Geohazard.

Photos : Haos Blong Volkeno

 

La Réunion , Piton de la Fournaise :

Bulletin d’activité du mardi 16 octobre 2018 à 13h30 (Heure locale) .

L’éruption débutée le 15 septembre à 04h25 heure locale se poursuit. L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est toujours en très légère baisse  .
Les gaz pistons ont disparu graduellement, et depuis ce matin 03h45 heure locale, plus aucun gaz piston (« bouffée de gaz » ou « bouffée de trémor ») n’est enregistré au niveau du site éruptif.

– Aucun séisme volcano-tectonique n’a été enregistré au cours de la journée du 15 octobre, ni au cours de la journée actuelle.
– Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond.
– Les débits en surface n’ont pas pu être estimés ce jour du fait de flux laviques trop faibles en surface et des mauvaises conditions météorologiques sur site.
– Du fait des mauvaises conditions météorologiques sur site, aucune reconnaissance sur le terrain n’a pu être faite ce jour.

Niveau d’alerte : Alerte 2-2 – Eruption dans l’Enclos.

Source : OVPF . http://www.ipgp.fr/fr/ovpf/bulletin-dactivite-mardi-16-octobre-2018-a-13h30-heure-locale

Photo : Eli Zabeth prise samedi 13 octobre depuis le Piton de Bert / Fournaise info.

.info. https://www.facebook.com/Fournaise.info/photos/pb.195194563970124.-2207520000.1539704185./1129696130519958/?type=3&theater

 

Colombie , Chiles / Cerro Negro :

Bulletin hebdomadaire d’activité des volcans Chiles et Cerro Negro.
Le niveau d’activité des volcans est maintenu au niveau : NIVEAU JAUNE ■ (III): CHANGEMENTS DANS LE COMPORTEMENT DE L’ACTIVITÉ VOLCANIQUE.

Suite à l’activité des volcans CHILES et CERRO NEGRO, le COLOMBIAN GEOLOGICAL SERVICE (SGC) signale que:

Au cours de la période évaluée, entre le 9 et le 15 octobre 2018, l’activité sismique dans la région des volcans Chiles – Cerro Negro, a montré une diminution , passant de 3 460 tremblements de terre de type volcano-tectoniques survenus la semaine précédente à 2 548 évènements cette semaine , bien que cette activité soit restée à des niveaux élevés.

La sismicité prédominante est restée liée aux processus de fracturation localisés dans différentes sources: l’une vers le secteur Sud-Ouest du volcan Chiles, à une distance maximale de 4 km et à une profondeur inférieure à 6 km par rapport au sommet du Chiles (4700 m d’altitude); et une autre allongée vers le secteur Sud-Est du complexe volcanique, à des distances comprises entre 6 et 16 km et des profondeurs comprises entre 9 et 14 km. Deux des tremblements de terre survenus le 10 octobre auraient été ressentis par les habitants de la zone d’influence du volcan Chiles, le premier à 04h49. avec une magnitude de 2,1 sur l’échelle de Richter et la seconde à 5h25, avec une magnitude de 3.

Le service géologique colombien et l’institut de géologie de l’école polytechnique nationale d’Équateur suivent de près l’évolution de cette activité sismique et du phénomène volcanique et informent de manière opportune sur les changements détectés.

Source : SGC

 

Guatemala , Fuego :

Type d’activité: Vulcanienne
Morphologie: Stratovolcan composite
Localisation géographique: 14 ° 28’54˝ Latitude N; 90 ° 52’54˝ Longitude O.
Hauteur: 3,763msnm.
Conditions météorologiques: Claires.
Vent: du nord-est <5 km / h.
Précipitations: 28,6 mm.

Activité:
Maintient de fumerolles blanches modérées à 4 400 m d’altitude qui se dispersent vers l’Ouest, le Sud et le Sud-Ouest. Il est enregistré de 8 à 11 explosions faibles à modérées par heure. Elles produisent des colonnes grises de 4 600 à 4 700 mètres d’altitude, formant des panaches de 10 à 12 km de long dans les directions dominantes. Ces explosions soulèvent des matériaux incandescents de 100 à 200 mètres au-dessus du cratère, génèrent des avalanches faibles à modérées sur le contour du cratère qui se déplacent dans les ravins principaux: Santa Teresa, Ceniza et Las Lajas . Des chutes de fines particules de cendre sont signalées à Panimache I, Morelia, El Porvenir, Santa Sofia, Sangre de Cristo, Palo Verde, Yepocapa et dans d’autres régions.

L’accumulation des pluies des derniers jours et les précipitations actuelles dans les zones du volcan Fuego génèrent actuellement la descente de lahars modérés dans le Canyon de Las Lajas, la station météorologique FG12 (située dans la partie supérieure du canyon). ) enregistre à ce moment 25 mm de précipitations.

Ce lahar descend chaud, libérant une odeur de soufre sur son passage, avec des matériaux volcaniques, des cendres, du sable et des blocs de 2 à 3 mètres de diamètre qui font vibrer le sol et génèrent des sons d’ entrechoquement de roches . Ces matériaux ont été déposé par l’activité éruptive constante et on s’attend à ce que cette activité continue à être présente.

Source : Insivumeh