07 Fevrier 2018. FR. Kilauea , Mayon , Shishaldin , Nevado del Ruiz , Nevados de Chillan .

07 Février 2018.

 

Kilauea , Hawai :

Pour  Sean King….

19 ° 25’16 « N 155 ° 17’13 » W,
Sommet : 4091 pi (1247 m)
Niveau d’alerte volcanique actuel: ATTENTION
Code couleur actuel de l’aviation: ORANGE

Résumé de l’activité:
Pas de changement significatif. Le Kīlauea continue son éruption à son sommet et à partir de l’évent Pu’u’Ō’ō sur la zone de Rift Est. Le niveau du lac de lave au sommet s’est légèrement élevé depuis qu’il a été mesuré à environ 34 m (110 pi) sous le plancher du cratère Halema’uma’u hier matin. L’écoulement de lave de l’épisode 61g produit une activité de flux de surface dispersée à la base du Pali et sur le champ d’écoulement supérieur. La lave ne pénètre pas dans l’océan en ce moment, et les flux actifs ne représentent actuellement aucune menace pour les communautés voisines.

Les vents changeants, soufflant initialement du sud-ouest, nous ont permis d’avoir une perspective différente du lac de lave du Pu’u’O’o. La surface intensément rougeoyante bouillonnait et éclaboussait pendant que nous planions au-dessus de son bord occidental.

Observations du Sommet:
Les inclinomètres du Sommet ont enregistré une inflation au cours de la dernière journée. Le niveau du lac de lave s’est élevé de concert avec l’inclinaison inflationniste et était légèrement plus élevé qu’hier matin, quand il a été mesuré à environ 34 m (110 pi) sous le plancher du cratère Halema’uma’u. Les taux d’émission de dioxyde de soufre restent élevés. La sismicité est à des niveaux normaux, avec des fluctuations de tremor liées à la vigueur des éclaboussures du lac de lave.

Observations sur Pu’u’Ō’ō  :
L’inclinomètre sur le cône de Pu’u’Ō’ō n’a enregistré aucun changement significatif d ‘inclinaison au cours de la dernière journée. Durant la nuit, des images intermittentes de la webcam montrent que la lueur persiste depuis un petit bassin de lave sur le côté Ouest du cratère. Le taux d’émission de dioxyde de soufre provenant des évents de la zone Est du Rift reste significativement inférieur au taux d’émission du sommet.

 

Une averse crée un nuage de vapeur vorace, engloutissant toute la zone active.

Observations des coulées de lave:
L’écoulement de l’épisode 61g est toujours actif, mais aucune lave ne coule dans l’océan. Sur la base des vues de la caméra Web, l’activité de flux de lave de surface continue sur la partie supérieure du champ d’écoulement près de Pu’u’Ō’ō, sur le Pali, et dans des zones dispersées sous le Pali à l’arrière de la plaine côtière. Ces coulées de lave ne représentent aucune menace pour les communautés avoisinantes en ce moment.

Source : HVO

Photo : Bruce Omori

 

Mayon, Philippines : 

BULLETIN D’ACTIVITE DU VOLCAN MAYON , 07 février 2018 , 08:00 A.M.

L’activité du Mayon au cours des dernières 24 heures a été caractérisée par des fontaines de lave quasi continues, des coulées de lave et un dégazage depuis le cratère sommital. Soixante-dix-huit épisodes successifs de fontaines de lave, 152 au total depuis 5h57 le 5 février, ont été enregistrés par le réseau sismique. Des épisodes discrets ont duré de trois à 41 minutes et ont été accompagnés de grondements audibles à moins de 10 kilomètres du cratère sommital. Des panaches persistants chargés de vapeur s’élevaient jusqu’à 2,5 kilomètres au dessus du sommet avant de dériver vers l’Est et le Nord-Est. Tout au long de la nuit, des coulées de lave et des éboulements incandescents ont été observés dans les ravins de Miisi et Bonga-Buyuan. Les volumes effusés des coulées de lave incandescente ont progressé à 3,3 et 4,5 kilomètres le long des ravines Miisi et Bonga-Buyuan, respectivement, depuis le cratère sommital. Des courants de densité pyroclastique ou PDC se sont déposés respectivement dans des tronçons de 4,6, 4,4 et 4,2 kilomètres des ravins Miisi, Bonga et Basud.

Au total, quatre-vingt-trois (83) tremblements de terre volcaniques, dont la plupart correspondaient à des fontaines de lave, ont été enregistrés par le réseau de surveillance sismique du Mayon. Les émissions de dioxyde de soufre ont été mesurées en moyenne à 1 885 tonnes / jour le 06 février 2018. Les mesures par GPS électronique et d’inclinaison continues enregistrent encore un gonflement soutenu de l’édifice depuis novembre et octobre 2017, compatible avec la pressurisation par intrusion magmatique.

Le niveau d’alerte 4 reste en vigueur sur le volcan Mayon. Il est fortement recommandé au public d’être vigilant et de ne pas pénétrer dans la zone dangereuse de huit (8) kilomètres de rayon et d’être vigilant contre les courants de densité pyroclastique, les lahars et les coulées de sédiments le long des canaux drainant l’édifice. Les autorités de l’aviation civile doivent également conseiller aux pilotes d’éviter de voler à proximité du sommet du volcan car les cendres provenant de toute éruption soudaine peuvent être dangereuses pour les aéronefs.

Le DOST-PHIVOLCS maintient une surveillance étroite du volcan Mayon et tout nouveau développement sera communiqué à toutes les parties prenantes concernées.

Source : Phivolcs

 

Nevado del Ruiz , Colombie :

Sujet: Bulletin d’activité du volcan Nevado del Ruiz.
Le niveau d’activité se poursuit au niveau: Niveau d’activité jaune ou (III): changements dans le comportement de l’activité volcanique.

En ce qui concerne le suivi de l’activité du volcan Nevado del Ruiz, le SERVICE GÉOLOGIQUE COLOMBIEN informe que:

Au cours de la dernière semaine, les différents paramètres de surveillance montrent que le volcan Nevado del Ruiz continue d’afficher un comportement instable.

La sismicité provoquée par la fracturation des roches  a montré une augmentation du nombre d’événements et de l’énergie libérée, par rapport à la semaine précédente. Une augmentation sismique enregistrée le 31 janvier, située dans le secteur Sud-Ouest du volcan (à environ 5,2 km du cratère Arenas), à des profondeurs comprises entre 3,0 et 5,6 km est à noter. La magnitude maximale enregistrée, durant la semaine, était de 2,7 ML (Magnitude Locale) correspondant au séisme enregistré à 16h56 (Heure Locale) le 31 janvier, situé au Sud-Ouest du cratère Arenas, à une profondeur de 3,0 km. D’autres sources actives au cours de la semaine ont été les zones Nord-Est et Sud-Ouest de la structure volcanique; ainsi que dans le cratère Arenas, à des profondeurs comprises entre 0,5 et 8,0 km.

En ce qui concerne la sismicité liée à la dynamique des fluides à l’intérieur des canaux volcaniques, il y avait aussi une augmentation du nombre de tremblements de terre, bien qu’en termes d’énergie sismique, des valeurs similaires à celles rapportées la semaine précédente ont été enregistrées.

Ce type d’activité se caractérise principalement par la survenue de tremblements de terre de fluides multiples, de type longues périodes et très longues périodes, ainsi que par des impulsions de tremor. Les tremblements de terre ont été localisés principalement dans le voisinage du cratère d’Arenas et dans les secteurs du Sud-Est du volcan.  

La déformation volcanique mesurée à partir d’ inclinomètres électroniques, des stations GNSS (Global Navigation Satellite System) et des images radar, montre un comportement de stabilité sans enregistrer d’importants processus de déformation .
Le volcan continue d’émettre de la vapeur d’eau et des gaz dans l’atmosphère, parmi lesquels le dioxyde de soufre (SO2) se distingue, comme en témoignent les valeurs obtenues par les stations SCANDOAS installées sur le volcan et l’analyse des images satellites. Dans le suivi des informations fournies par les portails MIROVA et NASA FIRMS, plusieurs anomalies thermiques ont été enregistrées à proximité du cratère Arenas.
La colonne de gaz et de vapeur a atteint une hauteur maximale de 850 mètres mesurée au sommet du volcan, le 2 février. La direction de la dispersion de la colonne a été gouvernée par la direction du vent dans la zone, qui pendant la semaine a prévalu vers le Nord-Ouest et le Sud-Est par rapport au cratère Arenas.

Le volcan Nevado del Ruiz continue au niveau d’activité jaune.

Source : SGC

 

Shishaldin , Alaska :

54 ° 45’19 « N 163 ° 58’16 » W,
Altitude du Sommet : 9373 pieds (2857 m)
Niveau d’alerte actuel du volcan: AVIS
Code couleur actuel de l’aviation: JAUNE

Des troubles de bas niveau se poursuivent sur le volcan Shishaldin. Un panache de vapeur robuste a été observé dans plusieurs images satellites hier après-midi, s’étendant vers le Nord sur environ 50 miles (80 km) à une altitude de 10 000 ft (3 km)  . Cela peut être dû à des conditions atmosphériques favorables plutôt qu’à une augmentation du dégazage. Des tremblements de terre continuent d’être observés, mais à des niveaux réduits par rapport aux dernières semaines. Les observations de la caméra Web étaient obscurcies par les nuages.

Source : AVO

Photo : Schaefer, Janet , 07 Janvier 2018  , 11:25 AM

 

Nevados de Chillan , Chili :

Durant cette période , il a été enregistré 4793 évènements sismiques parmi lesquels 93 ont été classés comme volcano-tectoniques ( VT) , associés à des processus de fracturation de roches , avec des magnitudes inférieures ou égales à M 2,8. L’évènement de plus grande énergie à été localisé à 0,6 km à l’Est-Nord-Est du cratère actif , à une profondeur de 2,9 km. De plus , il a été enregistré 470 séismes associés à la dynamique des fluides , parmi lesquels 3170 ont été classés comme évènements de type longue période (LP) avec des valeurs de déplacement réduits maximales de 200 cm2 , à l’xception d’un évènement associé à une explosion enregistrée le 02 Février à 16h30 locale , qui a atteint une valeur de 440 cm2 , avec un signal acoustique de 14 Pa à un km de distance . En plus , il a été enregistré 1 séisme de type VLP ( type très longue période) ; avec des valeurs de déplacement réduit de 6,1 cm2. Enfin , il a été enregistré 1529 séismes de type tremor , avec des valeurs de déplacement réduits maximales de 260, 6 cm2.

Au cours de la deuxième quinzaine du mois de janvier, deux survols consécutifs ont été effectués les 23 et 31 janvier, au cours desquels des mesures de température ont donné des valeurs de 305 et 480 ° C à la surface du dôme, principalement dans la fissure. dont les explosions signalées proviennent.

Sur les images obtenues lors du survol , et sur celles obtenues par les images satellites, il a été possible de déterminer une fourchette approximative de croissance du dôme , se situant à 2540 m3/jour ( 0,029 m3/s), laquelle est une estimation basse pour ce type de phénomène. Le volume total estimé atteint une valeur approximative de 106 400 m3. Il a été observé une petite zone de dépots associée aux effondrements des parois du dôme.

Les images obtenues à travers les caméras installées au voisinage du complexe volcanique ont montré des émissions de cendres et principalement de vapeur d’eau associées à des explosions avec des hauteurs de colonne inférieures à 1000 m par rapport au niveau du cratère, à l’exception de l’explosion précitée. dans le REAV du 2 février, qui a atteint une hauteur d’environ 2500 mètres. Pendant les nuits, les caméras ont enregistré une incandescence sporadique  , associée à quelques explosions.
Selon les données fournies par les cinq (5) stations GNSS en service sur le volcan , des variations mineures sont observées dans les stations situées sur le volcan, avec en outre, un  léger allongement (entre 2 et 4 mm) des distances entre les stations qui traversent le cône actif (lignes de contrôle). Les données fournies par les stations inclinométriques montrent des positions stables pendant la dernière période.

Aucune émissions de dioxyde de soufre (S02) n’a été signalée dans le secteur du complexe volcanique, tel que publié par l’instrument de surveillance de l’ozone , Soufre Groupe de dioxyde (OMI)  (http://so2.gsfc.nasa.gov /) .
Deux (2) alertes thermiques dans la zone associée au complexe volcanique (1 MW) ont été signalés le 17 Janvier , selon les données traitées par moyen infrarouge Observation de l’activité volcanique (Mirova) .
Entre les 23 et 27 Janvier dans une campagne de mesures effectuées sur le complexe du Nevados  de Chilian  l’émission de gaz S02 à travers une chambre UV a été réalisée. La valeur moyenne des exhalations quantifiées correspond à 260 tonnes par jour (t / j), avec des valeurs maximales de 700 t / j, en conformité avec un magma dégazé comme dans le cas d’un dôme. De même, le contrôle des paramètres physico-chimiques des zones thermales adjacentes au Complexe a été réalisé, sans trouver de changements de température et de pH par rapport aux années précédentes.

L’activité explosive associée à la croissance du dôme de lave situé dans le cratère Nicanor se poursuit.  Il est possible que l’explosion du 02 Février soit le résultat d’un collapse du dôme de lave . 90% des dômes de lave sont détruits de cette façon. La destruction du dôme  pourrait être associée à une explosion de type vulcanienne plus importante , dont la force dépend du volume de magma sous -jacent , avec la possibilité de génération de flux pyroclastiques et de projections sur de grandes distances.

Pour tout ceci , le niveau d’alerte volcanique est maintenu au niveau :

NIVEAU JAUNE: Changements dans le comportement de l’activité volcanique  
Observation: Il est recommandé d’appliquer préventivement des restrictions d’accès dans une zone proche du cratère avec un rayon de 4 kilomètres autour du cratère actif.

Source : Sernageomin .

 

19 Janvier 2018. FR. Mayon , Kadovar , San Miguel ( Chaparrastique) , Great Sitkin .

19 Janvier 2018.

 

Mayon , Philippines :

BULLETIN D’  ACTIVITE DU VOLCAN  MAYON , 19 janvier 2018 , 8:00 A.M.

L’effusion de lave depuis le nouveau dôme de lave au sommet et les effondrements du front des coulées de lave ont caractérisé l’activité éruptive du volcan Mayon au cours des dernières 24 heures. Vingt-quatre (24) chutes de pierres et un (1) tremblement de terre volcanique ont été enregistrés par le réseau de surveillance sismique du Mayon. Les événements de chutes de pierres ont été générés par l’effondrement du front et des bords de la coulée de lave qui avance dans le ravin le Miisi  et par l’effondrement de parties du dôme sommital dans le ravin Bonga  . Actuellement, la coulée de lave Miisi s’est avancée sur environ trois (3) kilomètres du cratère sommital dans la zone de danger permanent (PDZ). Des nuages de cendres ont été émis à partir des événements de chutes de pierres ainsi que des  effondrements persistants de lave sur le front avançant de la coulée de lave Miisi avant de dériver vers le Sud-Ouest. Les émissions de dioxyde de soufre ont été mesurées en moyenne à 1478 tonnes / jour le 18 janvier 2018.

 

 

Le niveau d’alerte 3 reste en vigueur sur le volcan Mayon, ce qui signifie qu’il se trouve actuellement dans un niveau d’agitation relativement élevé car le magma se trouve dans le cratère et une éruption dangereuse est possible dans les semaines ou même les jours a venir. Il est fortement recommandé au public d’être vigilant et de ne pas pénétrer dans la zone de danger permanent de six (6) kilomètres et la zone de danger prolongée de 7 kilomètres sur les flancs Sud en raison du risque de chutes de pierres, de glissements de terrain  , d’ explosions soudaines ou d’ effondrement du dôme pouvant générer des flux volcaniques dangereux. Une vigilance accrue contre les flux pyroclastiques, les lahars et les écoulements chargés de sédiments le long des canaux drainant l’édifice est également conseillée. Les autorités de l’aviation civile doivent également conseiller aux pilotes d’éviter de voler à proximité du sommet du volcan car les cendres provenant de toute éruption soudaine peuvent être dangereuses pour les aéronefs. Selon la configuration des vents saisonniers, des chutes de cendres peuvent très probablement se produire du côté Sud-Ouest du volcan.

Le DOST-PHIVOLCS maintient une surveillance étroite du volcan Mayon et tout nouveau développement sera communiqué à toutes les parties prenantes concernées.

 

Source : Phivolcs .

 

Kadovar , Papouasie Nouvelle Guinée :

3,608 ° S, 144,588 ° E
Altitude 365 m

Selon un expert, une éruption majeure en Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait bientôt se produire.

CANBERRA, Australie (AP) – L’activité sismique sur le volcan de Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait signifier qu’une éruption majeure est imminente, a déclaré jeudi un scientifique.
Des milliers de personnes ont été évacuées des îles entourant l’île de Kadovar au large de la côte Nord de la nation du Pacifique Sud depuis que le volcan a commencé son éruption le 5 janvier, en émetttant des cendres. Les vols à proximité ont été annulés en raison du risque posé par les panaches de cendres et les navires ont été avertis de rester à l’écart de l’île.
Steve Saunders, géomètre géodésique principal à l’Observatoire volcanique de Rabaul en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a déclaré que l’activité sismique avait récemment augmenté sous le volcan.

« La raison pour laquelle nous avons de l’activité est probablement parce que le nouveau magma remonte de plus en plus haut », a déclaré Saunders à Australian Broadcasting Corp.
Le Premier ministre Peter O’Neill a déclaré que les ressources de l’Etat étaient mises à disposition pour soutenir les évacuations et il a conseillé aux communautés côtières du Nord d’être attentives aux éventuels tsunamis. Kadovar est au large de la Nouvelle-Guinée, la plus grande île qui comprend la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Port Moresby.

Le RVO a signalé que l’activité s’est intensifiée de manière significative le 12 janvier, caractérisée par une grande  explosion  ,  avec une quantité importante de matériaux et de «grosses» roches rouges incandescentes dirigées vers le Sud ; le rapport a noté que l’explosion était la seule signalée à ce jour. Les observateurs sur Blup Blup ont vu une incandescence émanant du sommet ou d’une zone hors de vue sur le flanc Sud . De grandes quantités de dioxyde de soufre ont été détectées depuis le 8 janvier et ont continué à être émises. Une fracture avait déjà été signalée le 6 janvier, s’étendant du sommet à la côte. Quand on l’a vu le 12 janvier, la fracture était plus large et une émission de vapeur vigoureuse se produisait au niveau de la mer. Les panaches de cendres ont dérivé à des dizaines de kilomètres à l’Ouest et au Nord-Ouest. Le RVO a noté que les villageois déplacés étaient transférés sur le continent, avec les insulaires de Bam, en raison de la proximité relativement proche de l’éruption, plus la logistique de leur approvisionnement.

 

Cinq nouveaux évents ont été observés lors d’un survol effectué le 13 janvier: le cratère principal, l’évent occidental et l’évent du Sud (les trois sont au sommet), l’évent côtier du Sud-Est et l’évent côtier du Sud. Parfois, des émissions de vapeur volumineuses et des panaches gris épais s’élevaient à 1 km au-dessus du cratère principal. Les émissions ont obscurci les vues des évents du Sud et de l’Ouest. L’évent côtier du Sud-Est était très actif, émettant d’épais panaches de vapeur blanche de 600 m . Un éventuel dôme de lave était à la base des panaches mais ne montrait aucune évidence d’incandescence. L’évent côtier Sud, situé à l’endroit où les fractures d’origine sont entrées dans la mer, était inactif.

 

Article  de Beth Acknonero:

L’observatoire volcanique de Rabaul a mis l’île de Kadovar sur ALERTE ROUGE car il y aura probablement une énorme explosion du volcan qui se traduira par un TSUNAMI qui affectera les personnes vivant sur la côte de Bogia, Kopar,  Murik Lakes , Turubu, Wewak et les îles de Ruprup, de Biem, de Wei, de Koil, de Vokeo, de Muschu, de Kairiru et d’autres. J’ai traduit l’avertissement en Tok Pisin et l’ai fourni à tous les médias de PNG. À cet égard, le nombre total de personnes à évacuer vers Turubu serait de 5 000, ce qui comprend la population de Ruprup et de l’île de Biem. (J’ai posté un avertissement ou un Toksave séparé en Tok Pisin pour les gens de Bogia dans l’Est jusqu’à Sowom dans l’Ouest pour être en alerte au cas où il y aurait un Tsunami si l’île de Kadovar explosait).

Source : dailymail.co.uk. GVP , Beth Acknonero .

Photo : Brenton-James Glover via AP ( January 16 , 2018  ), Barbara Short .

 

San Miguel , El Salvador :

Rapport spécial n ° 1
Petites explosions sur le volcan Chaparrastique
Date et heure de parution: 15 janvier 2018, 17:15:00

Le 15 Janvier 2018 , à 04h15 dans l’après-midi, le volcan Chaparrastique a présenté des émissions de gaz accompagnées de cendres. La colonne n’a pas dépassé 300 mètres de hauteur au dessus du cratère et a été déplacée par les vents dans la direction Sud-Ouest . Une activité similaire s’est présentée le lendemain à 16h53.

Dans les deux cas, l’activité décrite a été précédée par une diminution de la sismicité du volcan, qui augmente ensuite subitement, ces signaux sont associés à la rupture des bulles dans le système interne du volcan, qui se manifeste par le développement ultérieur sur le volcan des émissions de gaz accompagnés de cendres. Ce qui précède montre le caractère strombolien du volcan.
Jusqu’à présent, le Réseau des observateurs locaux n’a pas signalé de chutes de cendres dans les zones habitées, ce qui indique que les matières émises ont été déposées dans la partie supérieure du volcan.

Figure 1. Petites impulsions de gaz avec cendres du volcan Chaparrastique. Gauche: le 14 janvier à 04h53; à droite: le 15 janvier à 16h15

Figure 2. Changements de la vibration du volcan Chaparrastique associés à de petites explosions.

Le MARN poursuit la surveillance systématique du volcan et maintient une communication étroite avec la Direction générale de la protection civile et les observateurs locaux; Il appelle également les touristes et les alpinistes à rester à l’écart du sommet du volcan en raison des changements soudains d’ activité qui se produisent souvent.

Source : Snet.

 

Great Sitkin , Alaska :

Avis d’activité volcanique AVO / USGS

Niveau d’alerte volcanique actuel: NORMAL
Niveau d’alerte du volcan précédent: AVIS

Code couleur actuel de l’aviation: VERT
Code couleur de l’aviation précédent: JAUNE

Émise: jeudi 18 janvier 2018, 13:36 AKST
Source: Observatoire du volcan de l’Alaska
Numéro de l’avis: 2018 / A55
Lieu: N 52 deg 4 min L 176 deg 6 min
Élévation: 5709 pieds (1740 m)
Zone: Aléoutiennes

Résumé de l’activité volcanique:

L’activité sismique du volcan Great Sitkin a diminué au cours des deux derniers mois pour se rapprocher des niveaux de fond. Aucune activité significative n’a été observée dans les données satellitaires au cours de cette période et aucun panache de vapeur n’a été signalé. L’AVO réduit ainsi le code de couleur de l’aviation et le niveau d’alerte à VERT / NORMAL.

Le nombre de tremblements de terre situés sur le Great Sitkin avait augmenté dès la fin juillet 2016, et la sismicité élevée s’est poursuivie pendant la plus grande partie de 2017. Les troubles étaient probablement le résultat d’une intrusion de magma sous le volcan. Le déclin au cours des deux derniers mois du nombre de tremblements de terre suggère que l’intrusion est au point mort et que le volcan revient à une période de sismicité de fond. Les futures intrusions sur le Great Sitkin devraient également conduire à une augmentation des tremblements de terre avant toute activité éruptive.

Le volcan Sitkin est surveillé par un réseau sismique de cinq stations sur l’île Great Sitkin et avec des stations sismiques supplémentaires sur les îles voisines d’Igitkin, Adak, Kagalaska et Kanaga. Un réseau de capteurs infrasons à six éléments pour détecter les explosions (ondes de pression atmosphérique) a été installé sur l’île d’Adak en juin 2017. L’AVO utilise également l’imagerie satellitaire pour surveiller le volcan Great Sitkin.

 

Observations récentes:
[Hauteur des nuages ​​volcaniques]  : ne s’applique pas
[Autres informations sur les nuages ​​volcaniques]  : Inconnu

Remarques:

Le volcan Great Sitkin est un volcan andésitique / basaltique qui occupe la majeure partie de la moitié Nord de l’île Great Sitkin, membre du groupe des îles Andreanof dans les îles Aléoutiennes centrales ). Il est situé à 43 km à l’Est de la communauté d’Adak. Le volcan est une structure composite assemblée a partir d’un ancien volcan érodé et d’un cône parasite plus jeune avec un cratère sommital de 3 km de diamètre. Un dôme de lave à parois abruptes, mis en place lors d’une éruption en 1974, occupe le centre du cratère. Le Great Sitkin est entré en éruption au moins trois fois au XXe siècle, le plus récemment en 1974. Cette éruption a produit au moins un nuage de cendres qui a probablement dépassé une altitude de 25 000 pi au-dessus du niveau de la mer. Une éruption mal documentée a eu lieu en 1945, produisant également un dôme de lave partiellement détruit lors de l’éruption de 1974. Au cours des 280 dernières années, une grande éruption explosive a produit des coulées pyroclastiques qui ont partiellement rempli la vallée du Glacier Creek  ,sur le flanc Sud-Ouest.

Source : AVO

January 19 , 2018. EN . Mayon , Kadovar , San Miguel ( Chaparrastique ) , Great Sitkin .

January 19 , 2018.

 

Mayon , Philippines :

MAYON VOLCANO BULLETIN 19 January 2018 8:00 A.M.

Quiet lava effusion from the new summit lava dome and lava collapse events characterized Mayon Volcano’s eruptive activity in the past 24 hours. Twenty four (24) rockfall events and one (1) volcanic earthquake were recorded by Mayon’s seismic monitoring network. Rockfall events were generated by the collapsing lava front and margins of the advancing lava flow on the Miisi Gully and by shedding from the summit dome onto the Bonga Gully. Currently, the Miisi lava flow has advanced to approximately three (3) kilometers from the summit crater well within the Permanent Danger Zone (PDZ). Ash clouds were lofted from the rockfall events as well as from the persistent disintegration of lava on the advancing front of the Miisi lava flow before drifting to the southwest. Sulfur dioxide gas emission was measured at an average of 1478 tonnes/day on January 18, 2018.

 

 

Alert Level 3 remains in effect over Mayon Volcano, which means that it is currently in a relatively high level of unrest as magma is at the crater and hazardous eruption is possible within weeks or even days. The public is strongly advised to be vigilant and desist from entering the six (6) kilometer-radius Permanent Danger Zone (PDZ) and the 7-km Extended Danger Zone (EDZ) on the southern flanks due to the danger of rockfalls, landslides and sudden explosions or dome collapse that may generate hazardous volcanic flows. Increased vigilance against pyroclastic density currents, lahars and sediment-laden streamflows along channels draining the edifice is also advised. Civil aviation authorities must also advise pilots to avoid flying close to the volcano’s summit as ash from any sudden eruption can be hazardous to aircraft. Based on the seasonal wind pattern, ash fall events may most likely occur on the southwest side of the volcano. DOST-PHIVOLCS maintains close monitoring of Mayon Volcano and any new development will be communicated to all concerned stakeholders.

 

Source : Phivolcs .

 

Kadovar , Papua New Guinea :

3.608°S, 144.588°E

Elevation 365 m

Expert says major eruption in Papua New Guinea could be soon.

CANBERRA, Australia (AP) – Seismic activity beneath a Papua New Guinea volcano could mean that a major eruption was imminent, a scientist said Thursday.
Thousands of people have been evacuated from islands surrounding Kadovar Island off the South Pacific nation’s north coast since a volcano there began erupting on Jan. 5, spouting ash. Flights nearby have been canceled due to the risk posed by ash plumes and ships were warned to stay away from the island.
Steve Saunders, principal geodetic surveyor at the Rabaul Volcano Observatory in Papua New Guinea, said seismic activity had recently increased beneath the volcano.

« The reason we’re getting activity is probably because new magma is moving up from deeper down, » Saunders told Australian Broadcasting Corp.
Prime Minister Peter O’Neill has said state resources were being made available to support evacuations and he warned northern coastal communities to be alert for possible tsunamis. Kadovar is offshore to the north of New Guinea, the larger island that includes Papua New Guinea’s capital, Port Moresby.

RVO reported that activity significantly escalated on 12 January characterized by a large blast of a substantial amount of material and “big” glowing red rocks directed to the S; the report noted that the blast was the only one reported to date. Observers on Blup Blup saw incandescence emanating from either the summit or an area out of view on the S flank. Large amounts of sulfur dioxide had been detected since 8 January, and continued to be emitted. A fracture had previously been reported on 6 January extending from the summit to the coast. When seen on 12 January, the fracture was wider and vigorous steaming was occurring at sea level. Ash plumes drifted tens of kilometers W and NW. RVO noted that the displaced villagers were getting transferred to the mainland, along with islanders from Bam, due to the relatively close proximity to the eruption plus the logistics of supplying them.

 

Five newly-named vents were observed during an overflight conducted on 13 January: Main Crater, Western vent, and Southern vent (all three are at the summit), the SE Coastal vent, and the Southern Coastal vent. Sometimes voluminous steam and dense gray plumes rose 1 km above the Main Crater. The emissions obscured views of Southern and Western vents. The SE Coastal Vent was very active, emitting dense white steam plumes 600 m a.s.l. A possible lava dome was at the base of the plumes but showed no evidence of incandescence. The Southern Coastal Vent, located where the original fractures entered the sea, was inactive.

Post of Beth Acknonero :

The Rabaul Volcanic Observatory has put Kadovar island on RED ALERT as there is likely to be an huge explosion from the volcano that will result in a TSUNAMI that will affect the people living on the coast of Bogia , Kopar , Murik Lakes , Turubu , Wewak and the islands of Ruprup , Biem , Wei, Koil, Vokeo , Muschu , Kairiru and others. I have translated the warning into Tok Pisin and provided it to all media outlets in PNG. In this regard, the total number of people to be evacuated to Turubu would be 5000 and this includes the population of both Ruprup and Biem Island. ( I have posted a separate Warning Notice or Toksave in Tok Pisin for people from Bogia in the East right up to Sowom in the West to be on alert in case there is a Tsunami in the event that Kadovar Island does explode).

Source : dailymail.co.uk. GVP , Beth Acknonero .

Photo : Brenton-James Glover via AP ( January 16 , 2018  ), Barbara Short .

 

San Miguel , El Salvador :

Special Report No. 1
Small explosions of the Chaparrastique volcano
Date and time of issue: January 15 , 2018, 17:15:00

This day at 04:15 in the afternoon, the Chaparrastique volcano presented gas emissions accompanied by ash. The column did not exceed 300 meters in height of the crater and was displaced by winds in the southwest direction of the crater. Similar activity was presented yesterday at 4:53 p.m.

In both cases, the activity described was preceded by a decrease in the seismicity of the volcano, which subsequently increases suddenly, these signals are associated with the rupture of bubbles in the internal system of the volcano, which manifests itself with the subsequent development of a volcano. gases accompanied by ashes. The above shows the strombolian character of the volcano.
The Local Observer Network so far has not reported falling ash in populated areas, which indicates that the material emitted has been deposited in the upper area of ​​the volcano.

Figure 1. Small pulses of gases with ash from Chaparrastique volcano. Left: January 14 at 04:53; right: January 15 at 04:15 p.m.

Figure 2. Changes in the vibration of the Chaparrastique volcano associated with small explosions.

The MARN continues with the systematic monitoring of the volcano and maintains a close communication with the General Directorate of Civil Protection and Local Observers; It also calls on tourists and mountaineers to stay away from the top of the volcano due to the sudden changes in their activity that often occur.

Source : Snet.

 

Great Sitkin , Alaska :

AVO/USGS Volcanic Activity Notice

Current Volcano Alert Level: NORMAL
Previous Volcano Alert Level: ADVISORY

Current Aviation Color Code: GREEN
Previous Aviation Color Code: YELLOW

Issued: Thursday, January 18, 2018, 1:36 PM AKST
Source: Alaska Volcano Observatory
Notice Number: 2018/A55
Location: N 52 deg 4 min W 176 deg 6 min
Elevation: 5709 ft (1740 m)
Area: Aleutians

Volcanic Activity Summary:
Earthquake activity at Great Sitkin Volcano has declined over the past two months to near background levels. No significant activity has been observed in satellite data during this time period and no steam plumes have been reported. AVO is thus lowering the Aviation Color Code and Alert Level to GREEN/NORMAL.

The number of earthquakes located at Great Sitkin increased as early as late July 2016, and the elevated seismicity continued throughout most of 2017. The unrest was likely the result of a magma intrusion beneath the volcano. The decline over the past two months in the number of earthquakes suggests the intrusion has stalled and the volcano is returning to a period of background seismicity. Future intrusions at Great Sitkin should also lead to an increase in earthquakes prior to any eruptive activity.

Great Sitkin Volcano is monitored by a five-station seismic network on Great Sitkin Island and with additional seismic stations on the nearby islands of Igitkin, Adak, Kagalaska, and Kanaga. A six-element infrasound array to detect explosions (atmospheric pressure waves) was installed on Adak Island in June, 2017. AVO also uses satellite imagery to monitor Great Sitkin Volcano.

Recent Observations:
[Volcanic cloud height] not applicable
[Other volcanic cloud information] Unknown

Remarks:
Great Sitkin Volcano is a basaltic andesite volcano that occupies most of the northern half of Great Sitkin Island, a member of the Andreanof Islands group in the central Aleutian Islands. It is located 43 km (26 miles) east of the community of Adak. The volcano is a composite structure consisting of an older dissected volcano and a younger parasitic cone with a 3-km-diameter summit crater. A steep-sided lava dome, emplaced during an eruption in 1974, occupies the center of the crater. Great Sitkin erupted at least three times in the 20th century, most recently in 1974. That eruption produced at least one ash cloud that likely exceeded an altitude of 25,000 ft above sea level. A poorly documented eruption occurred in 1945, also producing a lava dome that was partially destroyed in the 1974 eruption. Within the past 280 years a large explosive eruption produced pyroclastic flows that partially filled the Glacier Creek valley on the southwest flank.

Source : AVO

January 13 , 2018. EN . Kadovar , Cleveland , Sierra Negra , Pacaya .

January 13 , 2018.

 

 

Kadovar , Papua  New Guinea :

Post of Brandon Buser.

On Friday, Jan 5th, smoke started pouring out of an opening on the southeastern side. This was only God’s grace as the bulk of the population resides on the northwestern side. This smoke was seen by a village on the mainland and they sent two boats to help the islanders. Biem also sent a boat over to help out. These three rigs, along with numerous canoes, began the work of shifting the entire population over to the island of Ruprup 6 miles away. We were told that by the end of the day the entire population was moved over to Ruprup, and the timing could not have been better as later that night, near midnight, the mountain erupted violently.

On Saturday, Jan 6th, my coworker Thomas Depner, Greg Kibai the Biem chief, and myself, jumped on our boat to make the trip to Kadowar and Biem. Despite bad visibility, we could see the smoke and ash of Kadowar from 40 miles away. At about the 15 mile mark we began feeling ash falling on us. We boated up to within a few hundred feet and started witnessing just how violent things had become. After a few minutes we circled the island to the side where the village was (see map of our track below…green show high speeds, purple is slow) to see if any inhabitants were there, but there were only a couple abandoned canoes left on the rocky shore.

We then doubled back and intended to head on to Biem when the volcano came uncorked. A huge pillar of smoke rocketed hundreds of feet into the air and large boulders started falling straight into the ocean…we exited the area in a hurry (see the fluorescent green streak on the track line). At a safe distance we stopped and kept documenting the event. Shortly after we ran into one of the mainland boats that was returning home from Ruprup and they relayed the evacuation details to us. From there we continued on to Biem Island.

 

On Monday, Jan 8th, we left Biem for the return to the town of Wewak on the mainland. We stopped off of Kadowar again and documented the continuous erupting of the volcano, but this time it seemed to have found two new outlets from which it was erupting. We circled around to assess the village again and see what structures were still standing…ash covered everything that we could see (though the eruptions are more on the opposite side of the island, the strong seasonal winds are blowing the ash and debris directly over the village location). We continued on trying to cross underneath the ash cloud to clearer seas on the other side…that was a mistake as we got covered by wet falling ash.

The current status of Kadowar is that it’s completely uninhabitable, with no word yet as to the future of the Kadowar islanders and where they will reside. The island continues to erupt and the magnitude just seems to be increasing. What does all this mean for Biem, well, we don’t know. One thing that is interesting is that in the last year both of the islands neighboring Biem on either side (Manam and Kadowar) have erupted. We’re not sure if that venting is going to benefit or endanger Biem, but there are discussions at the government level of evacuating the islands to to increasing fault activity. One thing we are certain of though is that these things are in the hands of our good God. Thanks for your continued prayers for the islands and the folks that call these places their homes.

 Source et Photos : Brandon Buser . https://us4.campaign-archive.com/?u=0391e5b77b3ec8dc327e96e6d&id=062c8e36be

 

 

Cleveland , Alaska :

52°49’20 » N 169°56’42 » W,
Summit Elevation 5676 ft (1730 m)
Current Volcano Alert Level: WATCH
Current Aviation Color Code: ORANGE

 

Moderately elevated surface temperatures were observed in satellite data last Friday, January 5, but no other activity was noted in satellite imagery, though many satellite views were obscured by cloudy weather. No significant activity was observed in seismic or infrasound data over the past week. Elevated surface temperatures may indicate low-level lava effusion or cooling of recently erupted lava in the summit vent. The last small explosion at Cleveland occurred on December 17, which may have cleared the vent making way for new lava to effuse into the crater.

Cleveland volcano is monitored with a limited real-time seismic network, which inhibits AVO’s ability to detect precursory unrest that may lead to an explosive eruption. Rapid detection of an ash-producing eruption may be possible using a combination of seismic, infrasound, lightning, and satellite data.

Source : AVO

 

Sierra Negra , Galápagos , Ecuador :

Description of the state of internal agitation and possible eruptive scenarios.

ABSTRACT:
The Sierra Negra volcano is located on Isabela Island (Galápagos) and has recorded in recent weeks a marked increase of its activity characterized by: 1) a greater seismic activity and 2) a continuous elevation of the soil of its caldera (see Report Special No. 3 December 22, 2017). In recent days, earthquakes with a magnitude of up to 4.1 ML have been detected, with an epicenter inside the caldera. Some of these earthquakes were felt in the vicinity of the volcano. This increase in activity is interpreted as a state of internal agitation associated with an intrusion of magma inside the volcano, at relatively low depths (a few kilometers below the caldera). At present, no abnormal phenomena observed at the surface have been reported. The chances of a short-term eruption on the volcano (days to weeks) have increased.

 

Fig. 1: Location of the Sierra Negra volcano in the Galapagos Islands.

INTRODUCTION
The Sierra Negra volcano is one of the largest volcanoes on the Galapagos Islands and is characterized by an oval caldera of 9 km in the east-west direction and 7 km in the north-south direction (Figure 2). This volcano produced at least 10 eruptions in the historic period, with an average rest period of 15 years between each eruptive episode. Its last two eruptions took place in the years 1979 and 2005 (Figure 2).

 

Fig. 2: The Sierra Negra caldera with the location of the eruptive fissures of the year 2005 (white line interrupted in the north of the caldera). The area covered by the lavas in 2005 (orange zone, from Geist et al., 2005) is also shown.

In both cases, the main product was large, very fluid lava flows (low viscosity), which were released from cracks in the northern part of the caldera (Figure 2). During the 1979 eruption, the lava flowed north of the volcano to the sea in Elizabeth Bay, and it is estimated that its total volume was close to 1 km³ (one billion m³). This eruption lasted about two months. In contrast, during the 2005 eruption, the location of the emission crack caused most lava flows into the caldera and only a small fraction sank north of the volcano; It is estimated that the total volume was 0.15 km³ (150 million m³), ​​which was delivered in 9 days. In no recent eruption, lava flows have flowed south or south-east of the volcano, ie to Puerto Villamil or other inhabited areas of Isabela Island. Finally, in addition to the lava, eruptions of the Sierra Negra volcano also produce ash falls. In 1979, ash falls were reported in the eastern and southern areas of the caldera, causing significant damage in areas that were then populated.
The « Chico » volcano, a well known tourist site on Isabela Island, is located in the north-eastern part of the caldera, and corresponds to the eruptive vents that formed during the eruption of 1979.

 

Fig. 3: a: The Sierra Negra caldera with the route of the route (orange line) used by visitors to reach the tourist site known as Chico volcano (last flag to the north). b: Panorama of the Sierra Negra caldera from the eastern edge.

RECENT SEISMIC ACTIVITY:
Since the last report (January 6, 2018), there has been an increase in seismic activity on the Sierra Negra volcano, reaching in the last weeks and days even more than 100 earthquakes daily (Figure 4 ).

 

Fig. 4: Total number of daily earthquakes recorded in the Sierra Negra volcano during the last year.

In particular, since 1 January 2018, 398 earthquakes have been detected, most of which are of the « VT » voltano-tectonic type (related to the fracturing of rock bodies), with the occurrence of 8 earthquakes of greater magnitude. at 2.8 ML between 1 and 11 January 2018. Several of these earthquakes were felt by the population in the upper part of the volcano, especially a magnitude of 4.1 ML, December 10 at 10:01 am (local time) Galapagos), according to the report of the engineer Oscar Carvajal of the Isabela Operational Technical Direction of the Galapagos National Park. Most of these events have been located around the caldera (Figure 5).

 

Fig. 5: The earthquakes that occurred in the Galapagos in January 2018. Note the large accumulation of events in the Sierra Negra volcano area.

DEFORMATION MEASURES
The deformation of the surface on the Sierra Negra volcano was detected by radar satellite interferometry (InSAR), thanks to our cooperation with the School of Atmospheric Sciences and the Sea of ​​the University of Miami. The measurements obtained show a rapid inflation (uplift) of the caldera floor of the Sierra Negra volcano. Since the beginning of 2017, 98 cm of altitude have been measured, which coincides with the increase in the number of registered earthquakes (Figure 6).
In the longer term, since the last eruption in 2005, the Sierra Negra volcano has experienced a permanent rise in the caldera floor, with several episodes of accelerated uplift, totaling nearly 6 meters (Figure 7). The current level of uplift is already higher than that reached before the 2005 eruption (Fig. 7).

Fig. 6: The orange line corresponds to accumulated VT earthquakes and the blue points to the elevation of the caldera floor accumulated since the beginning of 2015. It can be seen that as of the end of 2017 the two lines become more inclined, which means that accumulations have increased.

 

Fig. 7: Elevation of the caldera floor from 2002 to the end of 2017. Note the accelerated rise observed in 2005 before the eruption. After that, the bottom of the caldera sinks quickly and begins to rise, with periods of higher and lower lift speeds over the years. Since the end of 2017, a new period of accelerated elevation has been observed. The current level of uplift is higher than during the 2005 eruption.

PROSPECT:
The recent increase in the number and magnitude of recorded earthquakes, as well as their epicentres located in the caldera zone, coupled with the accelerated rise of the ground, indicate that the volcano is in a phase of internal turmoil. The observed evidence is interpreted as being associated with the current occurrence of an intrusion of magma that accumulates inside the volcano. Similarly, the recorded level of internal unrest implies that the short-term probabilities (days to weeks) of an eruption on the Sierra Negra volcano have increased compared to past weeks. However, it is equally likely that this agitation is similar to others that have occurred in past years and that have not led to any eruptive phase.
In any case, since the current process of agitation could accelerate and lead to an eruption very quickly (hours or days), in this case the safety of visitors in the volcano area would be threatened. Therefore, it is recommended that the competent authorities take the necessary measures to keep visitors away from the Chico volcano area, as long as the current activity conditions are maintained.

SCENARIOS OF FUTURE ACTIVITIES POSSIBLE
For the moment, in case of eruption on the Sierra Negra volcano, the following scenarios are considered as possible:

SMALL TO MODERATE ERUPTION ON THE NORTHERN FLANK. This case is similar or inferior to the 2005 eruption, which emitted 150 million cubic meters of lava. The eruption begins with a strong emission of steam, gas and ash, which could form a cloud of up to 10-15 km and then be carried by the wind. In addition, one or more fractures would form on the northern flank, from which flow vigorous and fluid lava flows that would flow on the north flank. Exceptionally, lava flows would reach the sea, or could also flow into the caldera, depending on the precise location of the fractures. The eruption can last up to about 10 days (one or two weeks). In case of eruption, this scenario is considered most likely.

MODERATE ERUPTION TO GREAT ON THE NORTHERN FLANK. This case is similar or smaller than the 1979 eruption, which emitted nearly 1,000 million cubic meters of lava. The eruption begins with a strong emission of steam, gas and ash, which could form a cloud of up to 10-15 km. One or more fractures would form on the northern flank, from which flow lava flow very vigorous and fluid would flow on the north flank. Flow rates would quickly reach the sea, or could also flow into the caldeira, depending on the precise location of the fractures. The eruption can last up to 50 days (1 or 2 months). In case of eruption, this scenario is considered the least likely.

ERUPTION ON THE SOUTH FLANK. This scenario could be similar to one of the two previous ones, but the emission site would be located on the southern flank of the volcano and the lava would flow south of the caldera, possibly including the population of Puerto Villamil and other smaller ones on the same flank. A scenario of this kind has not occurred during the hundred to several thousand years, so it is considered very improbable.

Source : PM, DA, PR , Instituto Geofísico , Escuela Politécnica Nacional.

 

Pacaya , Guatemala :

Type of activity: Strombolian
Morphology: Composite Stratovolcan
Location: 14 ° 22’50˝Latitude N; 90 ° 36’00˝Longitude W.
Height: 2,552msnm.
Weather conditions: Clear
Wind: North.
Precipitation: 0.0 mm.

Activity:
Presence of Strombolian activity in the crater in weak form, expelling the volcanic material at 30 and 50 meters high, which settles in and around the crater Mackenney, At night, the glow is strong, the seismic station PCG records the internal tremor (vibration) produced by degassing, constant rise of magma and small explosions.

Source : Insivumeh

 

 

 

13 Janvier 2018. FR. Kadovar , Cleveland , Sierra Negra , Pacaya .

13 Janvier 2018.

 

 

Kadovar , Papouasie Nouvelle Guinée :

Récit de Brandon Buser.

C’est le vendredi 5 janvier que la fumée a commencé à sortir d’une ouverture du côté Sud-Est. Grâce à Dieu , la majeure partie de la population réside du côté Nord-Ouest. Cette fumée a été vue par un village sur le continent et ils ont envoyé deux bateaux pour aider les insulaires. Biem a également envoyé un bateau pour aider. Ces trois plates-formes, ainsi que de nombreuses pirogues, ont commencé à déplacer toute la population vers l’île de Ruprup située à 10 km. On nous a dit qu’à la fin de la journée, toute la population avait été transférée à Ruprup, et le moment n’aurait pas pu être mieux choisi, car plus tard dans la nuit, vers minuit, la montagne a explosé violemment.

Le samedi 6 janvier, mon collègue Thomas Depner, Greg Kibai, le chef du Biem, et moi-même, avons sauté sur notre bateau pour faire le voyage à Kadowar et à Biem. Malgré une mauvaise visibilité, nous pouvions voir la fumée et la cendre de Kadowar à 40 miles de là. À environ  15 milles nous avons commencé à sentir la cendre qui nous tombait dessus. Nous avons navigué jusqu’à quelques centaines de mètres et commencé à voir à quel point les choses étaient devenues violentes. Après quelques minutes nous avons tourné autour de l’île sur le côté où se trouvait le village (voir la carte ci-dessous … les parties en vert sont rapides , le violet est lent) pour voir s’il y avait des habitants, mais il ne restait plus que quelques pirogues abandonnées sur le rivage rocheux.

Nous avons ensuite rebroussé chemin avec l’intention de nous diriger vers Biem quand l’activité du volcan a brusquement augmenté . Un énorme pilier de fumée a déferlé sur des centaines de mètres dans l’air et de gros rochers ont commencé à tomber directement dans l’océan … nous sommes sortis précipitamment de la zone (voir la traînée verte fluorescente sur la carte  ). À une distance sécuritaire, nous nous sommes arrêtés et avons continué à documenter l’événement. Peu de temps après, nous avons rencontré l’un des bateaux du continent qui rentrait de Ruprup et ils nous ont communiqué les détails de l’évacuation. De là, nous avons continué sur l’île de Biem.

 

Le lundi 8 janvier, nous avons quitté Biem pour le retour vers la ville de Wewak sur le continent. Nous nous sommes arrêtés de nouveau à Kadowar et avons documenté l’éruption continue du volcan, mais cette fois il a semblé avoir trouvé deux nouvelles sorties d’où il était en éruption. Nous avons tourné autour pour évaluer le village et voir quelles structures étaient encore debout … les cendres couvraient tout ce que nous pouvions voir (bien que les éruptions soient plus du côté opposé de l’île, les forts vents saisonniers soufflent les cendres et les débris directement sur l’emplacement du village). Nous avons continué à essayer de passer sous le nuage de cendres pour avoir des zones plus claires de l’autre côté … c’était une erreur car nous étions couverts de cendres tombantes.

Le statut actuel de Kadowar est qu’il est complètement inhabitable, sans aucune perspective quant à l’avenir des insulaires de Kadowar et où ils résideront. L’île continue d’exploser et la puissance de l’évènement semble juste augmenter. Qu’est-ce que tout cela signifie pour Biem, eh bien, nous ne savons pas. Une chose intéressante est que ces dernières années, les deux îles voisines de Biem (Manam et Kadowar) sont entrées en éruption. Nous ne sommes pas sûrs si cette activité va bénéficier ou mettre en danger Biem, mais il y a des discussions au niveau du gouvernement d’évacuer les îles pour anticiper l’activité des failles. Cependant, une chose dont nous sommes certains, c’est que ces choses sont entre les mains de notre bon Dieu. Merci pour vos prières continues pour les îles et les gens qui appellent ces endroits leurs maisons.

 Source et Photos : Brandon Buser . https://us4.campaign-archive.com/?u=0391e5b77b3ec8dc327e96e6d&id=062c8e36be

Merci à Sherine France.

 

 

Cleveland , Alaska :

52 ° 49’20 « N 169 ° 56’42 » W,
Sommet : 5676 pieds (1730 m)
Niveau d’alerte volcanique actuel: ATTENTION
Code couleur actuel de l’aviation: ORANGE

 

Des températures de surface modérément élevées ont été observées dans les données satellitaires le vendredi 5 janvier dernier, mais aucune autre activité n’a été notée dans l’imagerie satellitaire, . De nombreuses vues satellitaires ont été obscurcies par un temps nuageux. Aucune activité significative n’a été observée dans les données sismiques ou infrasonores au cours de la dernière semaine. Des températures de surface élevées peuvent indiquer un effusion de lave de faible niveau ou un refroidissement de la lave récemment émise par l’évent du sommet. La dernière petite explosion survenue sur le Cleveland a eu lieu le 17 décembre, ce qui a peut-être permis à l’évent de faire place à de la nouvelle lave dans le cratère.

Le volcan Cleveland est surveillé avec un réseau sismique en temps réel limité, ce qui inhibe la capacité de l’AVO à détecter les troubles précurseurs pouvant mener à une éruption explosive. La détection rapide d’une éruption produisant des cendres peut être possible en utilisant une combinaison de données sismiques, d’infrasons, d’éclairs et de données satellitaires.

Source : AVO

 

Sierra Negra , Galápagos , Equateur :

Description de l’état d’agitation interne et des scénarios éruptifs possibles.

RÉSUMÉ:

Le volcan Sierra Negra est situé sur l’île Isabela (Galápagos) et a enregistré ces dernières semaines une nette augmentation de son activité caractérisée par: 1) une activité sismique plus importante et 2) une élévation continue du sol de sa caldeira (voir Rapport spécial n ° 3 décembre 22, 2017). Au cours des derniers jours, des séismes d’une magnitude allant jusqu’à 4,1 ML ont été détectés, avec un épicentre à l’intérieur de la caldeira. Certains de ces tremblements de terre ont été ressentis dans le voisinage du volcan. Cette augmentation de l’activité est interprétée comme un état d’agitation interne associé à une intrusion de magma à l’intérieur du volcan, à des profondeurs relativement faibles (quelques kilomètres sous la caldeira). À l’heure actuelle, aucun phénomène anormal observé à la surface n’a été signalé. Les chances d’une éruption à court terme sur le volcan (jours à semaines) ont augmenté.

 

Fig. 1: Localisation du volcan Sierra Negra dans les îles Galapagos.

INTRODUCTION
Le volcan Sierra Negra est l’un des plus grands volcans des îles Galapagos et se caractérise par une caldeira ovale de 9 km dans la direction Est-Ouest et de 7 km dans la direction Nord-Sud (figure 2). Ce volcan a produit au moins 10 éruptions à l’époque historique, avec une période de repos moyenne de 15 ans entre chaque épisode éruptif. Ses deux dernières éruptions ont eu lieu dans les années 1979 et 2005 (figure 2).

 

Fig. 2: La caldeira Sierra Negra avec l’emplacement des fissures éruptives de l’année 2005 (ligne blanche interrompue au Nord de la caldeira). La zone couverte par les laves en 2005 (zone orange, tirée de Geist et al., 2005) est également montrée.

Dans les deux cas, le produit principal était de grandes coulées de lave très fluides (faible viscosité), qui étaient émises par des fissures situées dans la partie Nord de la caldeira (figure 2). Au cours de l’éruption de 1979, les laves ont coulé au Nord du volcan jusqu’à la mer dans la baie Elizabeth, et on estime que son volume total était proche de 1 km³ (soit un milliard de m³). Cette éruption a duré environ deux mois. En revanche, lors de l’éruption de 2005, l’emplacement de la fissure d’émission a provoqué le déversement de la plupart des laves  dans la caldeira et seule une petite fraction a coulé au Nord du volcan; On estime que le volume total était de 0,15 km³ (soit 150 millions de m³), ​​qui a été délivré en 9 jours. Dans aucune éruption récente, les coulées de lave ont coulé vers le Sud ou le Sud-Est du volcan, c’est-à-dire vers Puerto Villamil ou d’autres zones habitées de l’île Isabela. Enfin, en plus de la lave, les éruptions du volcan Sierra Negra produisent également des chutes de cendres. En 1979, des chutes de cendres ont été signalées dans les zones Est et Sud de la caldeira, causant des dommages importants dans les secteurs qui étaient alors peuplés.
Le volcan « Chico », site touristique bien connu de l’île Isabela, se trouve dans la partie Nord-Est de la caldeira, et correspond aux évents éruptifs qui se sont formés lors de l’éruption de 1979.

 

Fig. 3: a: La caldera Sierra Negra avec le tracé de la route (ligne orange) utilisé par les visiteurs pour atteindre le site touristique connu sous le nom de volcan Chico  (dernier drapeau au nord). b: Panorama de la caldera Sierra Negra à partir du bord Est.

ACTIVITÉ SISMIQUE RÉCENTE:
Depuis la publication du dernier rapport (6 janvier 2018), il a continué d’être observé une augmentation de l’activité sismique sur le volcan Sierra Negra, atteignant dans les dernières semaines et les derniers jours même plus de 100 séismes quotidiens (figure 4).

 

Fig. 4: Nombre total de séismes quotidiens enregistrés dans le volcan Sierra Negra au cours de la dernière année.

En particulier, depuis le 1er janvier 2018, 398 séismes ont été détectés, dont la plupart sont de type voltano-tectonique « VT » (liés à la fracturation des corps rocheux), avec la survenue de 8 tremblements de terre d’une magnitude supérieure à 2,8 ML entre le 1er et le 11 janvier 2018. Plusieurs de ces tremblements de terre ont été ressentis par la population dans la partie haute du volcan, en particulier une magnitude de 4,1 ML, 10 décembre à 10h01 (heure locale des Galápagos), selon le rapport de l’ingénieur Oscar Carvajal de la Direction technique opérationnelle d’Isabela du Parc national des Galapagos. La plupart de ces événements ont été localisés autour de la caldeira (figure 5).

 

Fig. 5: Les tremblements de terre qui se sont produits aux Galapagos en janvier 2018. On notera la grande accumulation d’événements dans la région du volcan Sierra Negra.

MESURES DE DÉFORMATION
La déformation de la surface survenue sur le volcan Sierra Negra a été détectée par interférométrie par satellite radar (InSAR), grâce à notre coopération avec l’École des sciences de l’atmosphère et de la mer de l’Université de Miami. Les mesures obtenues montrent une inflation rapide (soulèvement) du plancher de la caldeira du volcan Sierra Negra. Depuis le début de 2017, 98 cm d’altitude ont été mesurés, ce qui coïncide avec l’augmentation du nombre de séismes enregistrés (figure 6).
À plus long terme, depuis la dernière éruption en 2005, le volcan Sierra Negra a connu une élévation permanente du plancher de la caldeira, avec plusieurs épisodes de soulèvement accéléré, totalisant près de 6 mètres (figure 7). Le niveau actuel de soulèvement est déjà supérieur à celui atteint avant l’éruption de 2005 (Fig. 7).

Fig. 6: La ligne orange correspond aux séismes VT accumulés et les points bleus à l’élévation du plancher de la caldeira accumulés depuis le début de 2015. On peut remarquer qu’à partir de la fin de 2017 les deux lignes deviennent plus inclinées, ce qui signifie que les accumulations ont augmenté.

 

Fig. 7: Elévation du plancher de la caldeira de 2002 à la fin de 2017. Notez l’élévation accélérée observée en 2005 avant l’éruption. Après cela, le fond de la caldeira s’enfonce rapidement et commence à remonter, avec des périodes de vitesse de levage plus élevée et plus faible au fil des ans. Depuis la fin de 2017, une nouvelle période d’élévation accélérée a été observée. Le niveau actuel de soulèvement est plus élevé que lors de l’éruption de 2005.

PERSPECTIVES
L’augmentation récente du nombre et de l’ampleur des séismes enregistrés, ainsi que de leurs épicentres situés dans la zone de la caldeira , ajouté à la remontée accélérée du sol  , indiquent que le volcan est dans une phase de tourmente interne. Les évidences observées sont interprétées comme étant associées à l’occurrence actuelle d’une intrusion de magma qui s’accumule à l’intérieur du volcan. De même, le niveau d’agitation interne enregistré implique que les probabilités à court terme (jours à semaines) de la survenue d’une éruption sur le volcan Sierra Negra ont augmenté par rapport aux semaines passées. Cependant, il est tout aussi probable que cette agitation soit similaire à d’autres qui se sont produites au cours des années passées et qui n’ont conduit à aucune phase éruptive.
En tout cas, étant donné que le processus actuel d’agitation pourrait s’accélérer et conduire à une éruption très rapidement (heures ou jours), dans ce cas la sécurité des visiteurs dans la zone du volcan serait menacée. Par conséquent, il est recommandé que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour que les visiteurs restent loin de la zone du volcan Chico, tant que les conditions d’activité actuelles sont maintenues.

SCÉNARIOS D’ACTIVITÉS FUTURES POSSIBLES

Pour l’instant, en cas d’éruption sur le volcan Sierra Negra, les scénarios suivants sont considérés comme possibles:

ERUPTION PETITE À MODÉRÉE SUR LE FLANC NORD. Ce cas est similaire ou inférieur à l’éruption de 2005, qui a émis 150 millions de mètres cubes de lave. L’éruption commence par une forte émission de vapeur, de gaz et de cendres, qui pourrait former un nuage pouvant atteindre 10-15 km et être ensuite transporté par le vent. De plus, une ou plusieurs fractures se formeraient sur le flanc Nord, d’où s’écouleraient des coulées de lave vigoureuses et fluides qui se déverseraient sur le flanc Nord. Exceptionnellement, les coulées de lave atteindraient la mer, ou pourraient également se déverser à l’intérieur de la caldeira, en fonction de l’emplacement précis des fractures. L’éruption peut durer jusqu’à environ 10 jours (une ou deux semaines). En cas d’éruption, ce scénario est considéré comme le plus probable.
ERUPTION MODÉRÉE À GRANDE SUR LE FLANC NORD. Ce cas est similaire ou plus petit que l’éruption de 1979, qui a émis près de 1000 millions de mètres cubes de lave. L’éruption commence par une forte émission de vapeur, de gaz et de cendres, qui pourrait former un nuage pouvant atteindre 10-15 km. Une ou plusieurs fractures se formeraient sur le flanc nord, d’où s’écouleraient des coulées de lave très vigoureuses et fluides qui se déverseraient sur le flanc Nord. Les débits atteindraient rapidement la mer, ou pourraient également se déverser à l’intérieur de la chaudière, en fonction de l’emplacement précis des fractures. L’éruption peut durer jusqu’à 50 jours (1 ou 2 mois). En cas d’éruption, ce scénario est considéré comme le moins probable.
ERUPTION SUR LE FLANC SUD. Ce scénario pourrait être similaire à l’un des deux précédents, mais le site d’émission serait situé sur le flanc Sud du volcan et les laves couleraient au Sud de la caldeira, incluant éventuellement la population de Puerto Villamil et d’autres plus petites sur le même flanc. Un scénario de ce genre n’a pas eu lieu au cours des cent à plusieurs milliers d’années, il est donc considéré comme très improbable.

Source : PM, DA, PR , Instituto Geofísico , Escuela Politécnica Nacional.

 

Pacaya , Guatemala :

Type d’activité: Strombolienne
Morphologie: Stratovolcan composite
Situation géographique: 14 ° 22’50˝Latitude N; 90 ° 36’00˝Longitude W.
Hauteur: 2,552msnm.
Conditions météo: Claires
Vent: Nord.
Précipitations: 0.0 mm.

Activité:
Présence d’une activité strombolienne dans le cratère sous forme faible, expulsant le matériel volcanique à 30 et 50 mètres de haut, qui se dépose dans et autour du cratère Mackenney, La nuit, l’incandescence est forte, la station sismique PCG enregistre le tremor interne (vibration) produit par le dégazage, l’élévation constante du magma et les petites explosions.

Source : Insivumeh